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Le ministre de l'Agriculture a participé à la récolte des premières poires dans une entreprise d'Halen (Limbourg), à l'invitation du Boerenbond. L'association d'agriculteurs flamands en a profité pour souligner l'importance de maintenir la compétitivité du secteur.
"Nos entreprises sont très performantes en matière de durabilité", a martelé le CEO du Borenbond, Lode Ceyssens. "La récolte des poires est neutre pour le climat en Belgique."
L'affirmation est appuyée par une étude de la KU Leuven. La production d'un hectare de poires, conservation comprise, émet ainsi moins de CO2 que la capacité d'absorption des arbres qui se trouvent sur cette surface.
"Il faut par ailleurs s'assurer que de nouvelles charges éventuelles ne créent pas de handicap concurrentiel pour nos entreprises", a poursuivi M. Ceyssens.
Le Borenbond se félicite cependant que la durée de travail autorisé pour les saisonniers ait été portée de 65 à 100 jours. Pas moins de 70.000 d'entre eux participent chaque année aux récoltes au nord du pays, rappelle-t-on. "Nous espérons que cette forme de travail flexible sera préservée à l'avenir." L'association se dit également prête à jouer un rôle significatif dans l'activation de personnes faiblement diplômées, de demandeurs d'asile et de chômeurs de longue durée.
"Notre secteur agricole est un vecteur de croissance durable", a salué le ministre Clarinval. "Durant la législature précédente, outre l'extension du travail saisonnier, des choses importantes ont été réalisées, comme le système carry-back qui consiste à reporter le déficit d'une entreprise sur le bénéfice de son dernier exercice. Enfin, les éleveurs bovins touchés par la maladie de langue bleue pourront bénéficier d'un report de paiement de leurs cotisations sociales."
Dans les prochaines semaines, 133 millions de kilos de pommes et 279 millions de kilos de poires devraient être récoltés.