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Bpost se montre plus prudente dans sa politique de recrutement à la suite de la décision du gouvernement fédéral de cesser de travailler avec une concession pour la distribution de journaux et de magazines, a indiqué mardi la ministre des Entreprises publiques Petra De Sutter en commission de la Chambre en réponse à des questions de Michaël Freilich (N-VA) et Maria Vindevoghel (PTB).
Le gouvernement fédéral a décidé en décembre de ne pas attribuer de nouveau contrat pour la distribution de journaux et de magazines. Le dernier contrat était aux mains de bpost et a expiré à la fin de l'année passée. Il restera en vigueur durant une période transitoire de six mois. Ensuite, il appartiendra aux éditeurs de décider avec qui ils feront affaire pour la distribution.
Le ministre n'a pas donné d'indications concrètes sur les conséquences pour bpost de la décision fédérale. Toutefois, l'entreprise "adopte déjà une attitude un peu plus prudente" à l'égard du personnel. Ainsi, bpost fait preuve d'une "grande prudence" en matière de recrutement à durée indéterminée et les contrats à durée déterminée sont prolongés au lieu d'être transformés en contrats à durée indéterminée. Un certain nombre de journées de travail ont également été annulées.
Le ministre a souligné que bpost veut rester un employeur social et éviter les "scénarios de plans sociaux". C'est pourquoi l'entreprise étudie ce qu'elle peut faire en termes de mobilité du personnel vers l'administration fédérale, en plus de la mobilité interne et de la reconversion.