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Le président de la N-VA et bourgmestre en titre d'Anvers Bart De Wever a voté dimanche matin peu après 10h30 dans l'école communale Het Pieterke, à Deurne. Il a répété à cette occasion qu'il était prêt à travailler avec tout le monde au lendemain de ce 13 octobre, à l'exception des "partis extrêmes".
"J'ai voté pour un grand nombre de candidats. Cela a donc pris un peu de temps", a confié M. De Wever à sa sortie de l'isoloir. Celui-ci n'a toutefois pas voulu dire pour qui il avait voté. "Le vote est secret", a-t-il objecté. Selon lui, lors d'un jour d'élection, tout politique oscille "entre espoir et désespoir".
Le bourgmestre d'Anvers a toutefois été frappé dimanche par le calme qui régnait dans le bureau de vote à l'occasion de ce tout premier scrutin où les électeurs flamands ne sont plus obligés de venir exprimer leurs préférences politiques.
Cette apparente faible participation ne pousse toutefois pas Bart De Wever à douter de sa conviction. "J'ai toujours trouvé bizarre d'obliger quelqu'un à exprimer son opinion. Voter est un droit, pas une obligation. Si les gens n'en ont rien à faire, ils votent alors avec leurs pieds. Et ce n'est jamais un bon signal démocratique".