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Sony a essuyé une défaite en Europe dans un procès concernant des logiciels de triche pour des jeux de la PlayStation. Le fabricant japonais d'électronique estimait que ces logiciels enfreignaient les droits d'auteur. Mais la Cour européenne de justice a statué jeudi que ce n'était pas le cas.
Sony avait porté plainte en Allemagne contre une société qui fabrique des logiciels et un appareil permettant aux utilisateurs de PlayStation d'accéder à certaines options qui les aident dans un jeu. Ces produits modifient donc le logiciel du jeu, alors que seul le groupe japonais a le droit de le faire, avait-il expliqué devant la Cour. Sony souhaitait donc que les produits de triche soient interdits à la vente et demandait des dommages et intérêts.
Le tribunal allemand qui avait été saisi avait demandé à la justice européenne d'examiner les directives sur la protection juridique des programmes d'ordinateur. La Cour, la plus haute juridiction de l'UE, estime désormais que les produits ne sont pas couverts par ces directives. En effet, le logiciel visé ne modifie que temporairement les données contenues dans la mémoire de travail de la célèbre console de jeu. L'entreprise à l'origine du logiciel de triche est donc autorisée à vendre ses produits.