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Radja Nainggolan a été inculpé pour participation à une organisation criminelle dans le cadre d'une enquête sur un trafic international de cocaïne.
Les enquêteurs de la police judiciaire fédérale de Bruxelles (PJF) se sont intéressés à Radja Nainggolan en raison des sommes d'argent considérables que l'ancien Diable Rouge a donné ou prêté à Nasr-Eddine Sekkaki, le frère cadet du truand notoire Ashraf Sekkaki. L'information, rapportée par plusieurs médias, a été confirmée de sources judiciaires.
Nasr-Eddine Sekkaki a déjà fait l'objet de plusieurs condamnations, mais son implication dans le dossier de trafic de drogue en question reste à déterminer.
Radja Nainggolan a été interpellé lundi en compagnie de 17 autres suspects, dans le cadre d'une enquête de la justice bruxelloise relative à un trafic international de cocaïne. Cette enquête porte, selon le parquet de Bruxelles, sur des faits d'importation présumée de cocaïne depuis l'Amérique du Sud à destination de l'Europe via le port d'Anvers et sa redistribution en Belgique.
Dix-sept personnes ont été inculpées. Quatre n'ont pas été présentées au juge d'instruction et ont été inculpées par écrit, tandis que dix autres ont été placées sous mandat d'arrêt. Une a été placée sous surveillance électronique et deux, parmi lesquelles Radja Nainggolan, ont été remises en liberté sous conditions.
Les chefs d'inculpation
L'ancien Diable Rouge a été inculpé pour participation à une organisation criminelle, tandis que Nasr-Eddine Sekkaki a été inculpé pour importation, transport et vente de stupéfiants ainsi que pour participation à une organisation criminelle. Il a été placé sous mandat d'arrêt.
Le footballeur aurait, selon ses avocats, prêté de l'argent "de bonne foi" à des connaissances. Parmi celles-ci figure Nasr-Eddine Sekkaki, confirme-t-on de sources judiciaires. L'enquête devra déterminer si Nasr-Eddine Sekkaki était directement impliqué dans le trafic de drogue ou s'il était un intermédiaire entre Radja Nainggolan et les personnes impliquées dans le trafic de drogue.
Audience devant la chambre du conseil
Les suspects placés sous mandat d'arrêt et sous surveillance électronique comparaîtront vendredi devant la chambre du conseil de Bruxelles, qui décidera de la prolongation éventuelle de leur détention provisoire.