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Les témoins de moralité de Daniel Gilles à la barre

Daniel Gilles, accusé devant la cour d'assises de Namur d'avoir tué sa compagne Yohanne Giltay, 39 ans, d'une cinquantaine de coups de couteau en 2022, a été décrit mercredi par ses témoins de moralité comme "doux", "serviable" ou encore "naïf".

Trois collègues de l'accusé, qui travaillent à l'hôpital du Beau Vallon, ont brossé le portrait de Daniel Gilles, le décrivant comme quelqu'un de "très serviable, le cœur sur la main, amoureux de la nature et des animaux". À leur connaissance, l'accusé "n'aurait pas fait de mal à une mouche. Il était très jovial, un peu distrait, généreux. Professionnellement, il était très dévoué et volontaire", ont-ils expliqué. L'accusé serait aussi "très sensible à ce que les gens pensent de lui" et parfois "naïf". Ses collègues ont dit vouloir "comprendre ce qui s'est passé. C'était son corps, mais ce n'est pas lui qui a fait ça".

Une ancienne compagne de l'accusé, qui a entretenu une relation avec lui de 2004 à 2007, a dépeint un homme "doux, respectueux, très gentil. Il n'était pas du tout violent, il n'était pas dans le conflit. Lorsque nous faisions la fête, il était la force tranquille, de nature à calmer les choses". Elle a également évoqué une "consommation quotidienne de cannabis" dans le chef de l'accusé qui "était problématique pour moi. C'était une source de frustration entre nous. Outre cela, je n'ai que des bons souvenirs de lui".

Avant l'audition des témoins de moralité de l'accusé, Daniel Gilles a dû se soumettre à une prise de sang et un test d'urine afin de confirmer le fait qu'il ne consomme ni alcool ni drogue en prison.

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