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Un drame évité de toute justesse, à nouveau sur l'autoroute E42 mais dans la région de Verviers, à Dison cette fois. Une quinzaine de jours après le jet d'une taque d'égout qui a tué un chauffeur-routier à Héron, un couple de Verviétois a eu la frayeur de sa vie, hier après-midi en passant sous un pont.
Fabio Marasti et son épouse Laetitia Joiris, glaciers connus à Verviers, se déplaçaient en voiture sur l'E42 depuis Liège lorsqu'une pierre est tombée sur leur véhicule. Nos confrères de Sudinfo rapportent cette information qui rappelle, forcément, l'affaire de la taque d'égout jetée depuis un pont, qui a tué Gheorghe, un routier roumain.
Il est 13h45, Fabio et Laetitia reviennent de Liège où ils sont allés faire des courses. Un trajet sans histoire jusqu'à ce moment que nous raconte Laetitia : "On passe sous l'autoroute, à hauteur du pont de Dison et on ramasse un projectile sur le toit. Très vite on se demande ce qui nous arrive. On voit que le toit est percé et tout cassé et on comprend", nous dit-elle.
Le couple sort immédiatement de l'autoroute et prend la direction du pont d'où le projectile est tombé, après avoir appelé la police. Mais il n'y a déjà plus personne. Le couple décide alors de poster un message sur Facebook : "Il y a 800 partages qui se sont faits et deux personnes se sont manifestées pour nous dire qu'ils avaient vu 5 ou 6 jeunes sur le pont, justement ce jour-là, en train de jouer avec des pierres", assure-t-elle.
Laetitia ne comprend pas. Convaincue déjà d'avoir eu beaucoup de chance, elle pense que ces jeunes sont complètement inconscients. A une seconde près, la pierre aurait traversé le pare-brise ou pire, l'arrière de la voiture où se trouvait le petit garçon du couple. "On se demande comment c'est possible. Avec tout ce qu'on entend, justement, avec le monsieur qui est décédé... on se dit 'comment est-ce que des jeunes peuvent encore avoir l'idée de faire ça, en sachant qu'ils peuvent tuer quelqu'un'", s'étonne Laeticia.
Le couple a déposé plainte mais ne se fait guère d'illusion. A moins d'une surveillance 24h sur 24, difficile de mettre en place des mesures efficaces pour éviter ce type d'incident.
Nous avons tenté de joindre la police, le Parquet et le responsable des infrastructures. Aucun n'a souhaité s'exprimer.
