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La surveillance de la ville par le réseau de caméras a été sérieusement renforcée à Huy, ont indiqué vendredi les autorités locales en conférence de presse.
Pour mieux lutter contre la criminalité, les incivilités et un sentiment d'insécurité, les autorités hutoises ont renouvelé et déployé leur réseau de caméras de surveillance.
De 2000 à 2024, un investissement de 1,26 million d'euros a été consenti. Surveillée par 16 caméras en 2006, la cité mosane dispose aujourd'hui de 80 appareils de prises de vue.
"Les anciens dispositifs nécessitaient la présence permanente d'un policier derrière les écrans. C'est fini. Le dispositif fonctionne et enregistre sans discontinuer et permet de suivre avec la plus grande précision ce qui se passe. Les images permettent également de résoudre de nombreuses enquêtes", a commenté le chef de zone Jean-Marie Dradin.
Toutes les entrées et sorties de ville sont désormais couvertes, tout comme la Grand-Place, la place Verte, l'avenue des Ardennes, le quartier de Saint-Germain, le quai d'Arona, l'avenue Delchambre, l'esplanade du Batta ou encore des deux côtés du pont Baudouin.
Sur la rive gauche de la Meuse, le réseau a été étendu au parc des Récollets, à la place Zénobe Gramme, au carrefour de l'avenue Reine Astrid, à la chaussée de Waremme, l'avenue des Fossés, et aux rues Saint-Pierre et Godelet.
Les principaux parkings hutois sont aussi désormais couverts par cette surveillance.
"La sécurité de chaque citoyen est une priorité sociétale. Il existe désormais très peu d'endroits à Huy qui ne se trouvent pas sous la surveillance de notre réseau de caméras. Par ailleurs, alors que la moyenne wallonne de dépenses pour la police était de 126 euros par habitant en 2022, Huy se situait déjà à 218 euros. En 2024, nous prévoyons de passer à 278 euros par habitant", conclut le bourgmestre Christophe Collignon.