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Fin de l'alcool en tribune, fans éjectés du stade: Roland-Garros serre la vis après le coup de gueule de Goffin

Amélie Mauresmo a réagi jeudi lors d'un point presse au sujet du comportement du public à Roland-Garros et des débordements qui ont eu lieu, mardi soir, sur le Court N.14 lors de la rencontre du premier tour entre David Goffin (ATP 115) et le Français Giovanni Mpetshi Perricard (ATP 66).

La Française, 44 ans, ancienne N.1 mondiale aujourd'hui directrice du tournoi, a expliqué en substance que les spectateurs avaient bien le droit de manifester leur enthousiasme et d'encourager leurs favoris, mais que cela devait se faire dans le respect de tous les joueurs et du tennis.  

"On a observé, après le Covid, une évolution dans le comportement des gens en termes d'ambiance. Et on était plutôt satisfait de voir qu'ils avaient soif de revivre ce genre d'émotions", a-t-elle expliqué au Centre Médias, sous le Court Philippe Charier. "Puis, on a constaté, notamment avec le match de David (Goffin), que quelques personnes ont clairement franchi les limites. Ce que je veux dès lors rappeler, c'est qu'on est heureux de voir qu'il y a une ambiance, des émotions et que les spectateurs sont au rendez-vous. En revanche, on sera intransigeant sur le respect des joueurs et sur le respect du jeu."  

Après avoir pris le temps de réunir toutes les informations, Amélie Mauresmo confie avoir défini des consignes afin que les choses changent. "Des consignes ont été passées dans ce sens-là", a-t-elle poursuivi. "C'est le cas pour les arbitres de chaise qui doivent, en cours de jeu, être hyper réactifs par rapport à cela, contrôler le court. Mais c'est aussi le cas pour les agents de sécurité. C'est-à-dire que s'il y a le moindre comportement qui passe au-delà de la limite, on n'hésitera pas à faire sortir la personne du court. Et concernant l'alcool qui, jusque-là, était autorisé en tribunes, enfin pas dans toutes les tribunes comme en tribune joueurs ou présidentielle, c'est terminé. On va donc tout mettre en place à partir d'aujourd'hui et on va voir comment cela évolue. Je veux conserver cet engouement autour du tennis et de Roland-Garros, mais on si ne se comporte pas bien, c'est 'niet'. On sort."

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