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En plus des 45.000 gendarmes français chargés de la sécurité pour les Jeux olympiques de Paris, la France sera renforcée par 1.800 officiers étrangers, dont plusieurs dizaines provenant de Belgique avec des chiens belges spécialisés dans la détection d'explosifs.
Les JO débuteront ce vendredi 26 juillet avec, pour la première fois, une grande cérémonie d'ouverture en dehors d'un stade. Elle aura en effet lieu sur la Seine. Durant les jeux, la France attend plus de 10.000 athlètes sur 40 sites et quelque 10 à 15 millions de visiteurs. Cela rend la sécurité extrêmement complexe, d'autant que Paris a connu quelques attaques terroristes récemment.
Pour tout sécuriser, la France déploiera 30.000 gendarmes, et jusqu'à 45.000 en période de pic. En outre, une quarantaine de pays enverront un total de 1.800 agents étrangers, dont plusieurs dizaines de Belges.
Dans un rapport datant de 2023, la Sûreté de l'État belge avait prévenu que les JO pourraient être une cible potentielle pour les terroristes, raison pour laquelle les services de renseignement de plusieurs pays européens ont envoyé un officier de liaison à Paris. Selon la Sûreté de l'État, la menace n'est pas seulement terroriste. Son rapport parlait en effet également "d'espionnage, de cybermenaces ou de manifestations extrémistes".
L'armée a en outre mobilisé des agents munis de chiens détecteurs d'explosifs qui contrôleront les bâtiments et les sites de compétition grâce à l'intervention de la défense belge. "Nous faisons partie de l'OTAN. La France a fait un appel à ses partenaires pour les renforcer étant donné l'ampleur de l'événement et des sites qui devaient être contrôlés. Les premières équipes sont parties le 1ᵉʳ juillet et elles sont actives depuis déjà environ trois semaines pour sécuriser le site avant les Jeux olympiques", explique Xavier Lange, commandant de l'unité Cynologique de la Défense.
Avant d'être opérationnels, ces chiens passent par des mois de préparation intense. Ils sont entrainés en extérieur et en intérieur pour être capables de détecter la présence de n'importe quel explosif. "Plus, on a des endroits différents, plus le chien va s'habituer aux différents environnements et aux différents bruits. Et donc le chien sera de plus en plus opérationnel et aura de moins en moins de stress", explique Fabrice, maître-chien.
Au total, 18 binômes belges se relaieront à Paris pendant toute la durée des JO pour assurer la sécurité des sites olympiques.