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"Que monsieur Bouchez cesse d'insulter la mémoire de mon père": la fille d'une illustre figure libérale s'insurge contre les propos de GLB

Deborah Gol, la fille de Jean Gol, président libéral et éminente figure politique dans les années 70 et 80, s'est insurgée contre les propos de Georges-Louis Bouchez, comparant le parcours de son père à l'intégration de candidats du parti d'extrême droite "Chez Nous" au sein du MR.

L'arrivée de plusieurs candidats du parti "Chez Nous" au sein du parti libéral, notamment Noa Pozzi, ex-tête de liste de la formation d'extrême droite, a fait couler beaucoup d'encre. Sophie Wilmès estime que des consultations en interne auraient dû être menées, tandis que d'autres partis condamnent très fermement le transfert. Le principal intéressé, Georges-Louis Bouchez, s'est défendu dans les colonnes du Soir : "Ce sont des gamins de 20 ans. À cet âge, Jean Gol était chez les étudiants communistes".

Des propos qui ont fait bondir la fille du libéral, Deborah Gol. Sur une publication Facebook, elle s'indigne des propos du président libéral : "M. Bouchez, qui est un homme supposé intelligent, doit savoir ce que cela aurait eu de choquant pour mon père, d'être convoqué pour justifier l'adhésion de candidats de l'extrême droite au parti libéral", commence-t-elle. Avant de surenchérir : "J'aimerais que Monisuer Bouchez prenne ses responsabilités et cesse d'invoquer le nom de mon père et d'insulter sa mémoire en comparant son parcours à celui de candidats issus d'une mouvance (l'extrême droite, NDLR) qu'il avait tellement en horreur, notamment en tant que petit-fils de déportés".

Elle souligne aussi que son père, Jean Gol, était aux étudiants socialistes et non communistes, "comme de nombreux jeunes dans les années cinquante".

La procédure est claire

Interrogé par nos soins, Georges-Louis Bouchez s'est encore défendu : "La procédure est très claire, il faut que les personnes renoncent à leurs engagements passés et adhèrent complètement à nos valeurs. Si c'est le cas, alors il n'y a pas de raison de ne pas pouvoir les faire adhérer, puisque tout le monde a quand même le droit, en ayant commis une erreur politique grave, de pouvoir alors avoir une deuxième chance et de revenir dans le giron démocratique", indique le président du MR qui souligne ne pas être "le juge de l'âme des gens".

"Le fond profond de son âme, ainsi que le fond profond de l'âme de l'ensemble des membres du MR ou de la population des gens que je rencontre, je ne saurais jamais totalement le connaître", conclut-il.

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