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"Un très grand champion", "Cela fait mal de lui dire adieu": Eddy Merckx et Roger De Vlaeminck pleurent la mort de Rik Van Looy

Rik Van Looy est décédé à l'âge de 90 ans dans la nuit de mardi à mercredi.

Eddy Merckx salue "un très grand champion et un rival très redoutable. J'avais déjà reçu des nouvelles il y a environ quinze jours que Rik n'allait pas bien. Cela allait dans le mauvais sens", a réagi le 'Cannibale', 79 ans. "Il allait fêter ses 91 ans à la fin de cette semaine. Son décès fait mal. Van Looy était un très grand champion, très difficile à battre. Au début de ma carrière, j'avais en lui un rival redoutable et j'ai dû me battre pour gagner contre lui. Je suis heureux d'avoir pu courir contre un tel champion", a ajouté Eddy Merckx qui fut coéquipier de Rik Van Looy, brièvement, environ six mois.

"Cela fait mal de devoir lui dire adieu", a confié Roger De Vlaeminck dans une réaction à l'Agence BELGA. Van Looy et De Vlaeminck ont marqué le paysage cycliste et font partie de ceux, avec Eddy Merckx, a avoir remporté les cinq Monuments dans leur carrière. "La mort nous attend tous, mais c'est toujours un choc quand quelqu'un que l'on connaît s'en va", a réagi De Vlaeminck. "Rik Van Looy avait quatorze ans de plus que moi. Il aurait bientôt eu 91 ans (vendredi, ndlr). Ça fait mal de devoir lui dire adieu. C'était un très grand coureur et surtout une icône du cyclisme." Avec mon père, j'allais, en tant que jeune 'manneke', regarder les courses de Rik Van Looy dans le quartier. J'étais un de ses supporters. Ce sentiment d'antan ressurgit aujourd'hui et j'en ai des frissons", a ajouté "Monsieur Paris-Roubaix".  

"Nous avons participé à plusieurs courses ensemble. Rik est lui aussi resté longtemps dans le cyclisme. Ici et là, nous nous sommes encore affrontés pendant environ quatre ans. J'ai encore une photo de Van Looy, Eddy Merckx et moi-même avant le départ d'une course", se souvient De Vlaeminck.  Alors champion de Belgique, le natif d'Eeklo voyait Van Looy comme "une grande figure, que l'on admirait en tant que jeune coureur. Cet homme avait déjà un palmarès impressionnant à l'époque. Je me tenais parfois à côté de lui au départ, c'était mon idole. Nous perdons un autre visage du cyclisme, mais c'est la vie"

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