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La 16e étape du Tour de France mardi entre Gruissan et Nîmes offre une dernière occasion aux sprinteurs et aussi un ultime répit avant une fin de Grande Boucle terrifiante pour eux.
Au classement général, le Slovène Tadej Pogacar (UAE Emirates), qui a dominé les Pyrénées ce week-end, porte le maillot jaune et compte 3:09 d'avance sur le Danois Jonas Vingegaard (Visma-Lease a Bike) et 5:19 sur Remco Evenepoel (Soudal Quick-Step).
Plusieurs "grosses cuisses" pourraient d'ailleurs être tentées de s'arrêter après cette étape de 188,6 km, soit pour préparer les Jeux Olympiques de Paris, soit pour partir en vacances avec l'esprit tranquille de celui qui n'a plus rien à espérer ni surtout à craindre.
Car la fin du Tour, très montagneuse, n'est absolument pas dessinée pour eux et n'intéressera au final que ceux qui se font une fierté d'aller au bout ainsi que l'Érythréen Biniam Girmay qui devra arriver à Nice dimanche prochain s'il veut gagner le maillot vert.
Vainqueur de trois étapes déjà, le sprinteur de l'équipe Intermarché-Wanty voudra s'illustrer encore à Nîmes dans une "étape toute plate" (1.200 m de dénivelé positif), selon Thierry Gouvenou.
Mais attention, prévient le traceur du Tour: "Les 25 derniers kilomètres sont complètement à découvert, il n'y a aucun abri et ça peut être très piégeux s'il y a du vent. Et c'est rare que ça ne souffle pas là-bas."
"Donc c'est quand même alerte pour les premiers du général. Il faut être entouré et il va falloir se battre. Normalement il y aura quand même un sprint mais peut-être pas avec un peloton complet", ajoute-t-il.
Les prévisions météo annonçaient lundi un temps plutôt clément (chaud, ensoleillé, peu de vent).
Départ à Gruissan à 13h05 (réel à 13h30), arrivée à Nîmes vers 17h41.
