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"Des opportunités comme celle-là, on n'en a pas beaucoup"

Quinten Hermans (Alpecin-Deceuninck) est passé tout près de sa première victoire d'étape dans un grand tour mercredi sur la Vuelta. Le Limbourgeois a cependant dû se contenter de la deuxième place de cette 11e étape.

Hermans a intégré un groupe d'échappés qui ont lutté pour la victoire finale jusqu'au dernier kilomètre, moment choisi par l'Irlandais Eddie Dunbar pour s'envoler et laisser ses compagnons de fuite sans réaction. "Dans un groupe de tête si important, les coureurs peuvent venir de derrière. Je le savais, mais j'avais déjà rattrapé Carlos Verona. Je ne pouvais pas tout faire moi-même", analysait le Belge après la course.

"Je me suis un peu grillé en début d'étape avec mes tentatives d'intégrer l'échappée, mais grâce au solo de Xandro (Meurisse, son coéquipier, NDLR), j'ai pu me mettre à l'abri du vent. Je n'avais rien à faire. Et j'avais donc les jambes pour disputer le sprint à la fin, mais il restait malheureusement encore un coureur devant. J'étais trop court d'une dizaine de mètres. C'est vraiment bête. On n'a pas souvent ce genre d'opportunités."

Agé de 29 ans, Hermans dispute son quatrième grand Tour et, malgré sa polyvalence, il attend toujours son premier succès sur une étape. Il avait également décroché un top-3 au précédent Giro lorsqu'il avait terminé sur le podium de l'étape gravel remportée par Julian Alaphilippe.

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