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Le jeune coureur belge Thibau Nys, le fils de Sven, a déjà levé les bras à trois reprises cette saison, dont une fois lors d'un sprint réduit au Tour de Romandie. Pourtant, il ne veut pas être associé aux sprinteurs, qu'il juge dangereux.
Thibau Nys est en forme depuis qu'il a repris la compétition sur la route. Dès sa rentrée au Tour de Romandie, le coureur belge s'est imposé lors de la deuxième étape devant de beaux noms tels que Plapp, Ayuso, Vlasov ou Adam Yates.
Récemment le Belge a remporté le Tour de Hongrie. "J’ai franchi une étape fantastique dans ma carrière la semaine dernière en Hongrie. Mais ce n’est que le Tour de Hongrie… Je ne veux pas trop m’emballer", tempère-t-il.
On voit des coureurs repousser les autres avec leurs mains
Cette victoire, il la doit notamment à ses deux succès lors de la troisième et quatrième étape. Sur cette dernière, le coureur Lidl-Trek s'était imposé dans un sprint en comité restreint. Pourtant, le Belge ne veut pas être considéré comme un sprinteur. "Les sprinters sont des salauds. Je ne veux pas être associé à eux. Ce qui se passe dans un sprint est parfois criminel. Littéralement criminel. Et je ne parle pas ce qui s’est passé en Romandie, parce que ce n’était pas si mal. J’ai vécu des situations plus graves en Hongrie. Dans la première étape, zoomez sur la vue hélicoptère du dernier kilomètre et demi et vous pourrez jeter cinq ou six hommes en prison. Vraiment et véritablement. A soixante-cinq, soixante-dix kilomètres à l’heure, on voit des coureurs repousser les autres avec leurs mains", fustige-t-il aurpès de nos confrères du Nieuwsblad.
Une réponse sans langue de bois dans une interview où il aura également glissé un clin d'oeil à son père, Sven Nys, double champion du monde de cyclocross. "Je n’aurai jamais le palmarès de mon père en cyclocross, mais je pense qu’on peut dire que je suis meilleur sur la route que lui", glisse Thibau Nys.
