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Pour Jonathan Sacoor, il faut un Doom en forme pour espérer prendre une médaille

Le premier relayeur des Tornados, Jonathan Sacoor, a mis la Belgique sur de bons rails lors de la qualification vendredi pour la finale du 4X400 mètres des Jeux olympiques de Paris. Le Louvaniste avait renoncé aux repêchages lors des séries du 400 mètres afin de se concentrer sur le relais. Une décision qu'il ne regrette pas.

"C'est comme si j'avais laissé passer une demi-finale (en individuel), mais je n'éprouve aucun regret. Au bout du compte, j'en profite encore plus aujourd'hui", a-t-il confié après la qualification du relais belge.

Samedi à 21h00, les Tornados seront à nouveau sur la piste du stade de France pour tenter d'arracher la seule médaille qui manque à leur palmarès. Jonathan Sacoor pense que cette fois sera la bonne. "Tout est possible. Cela reste une course relais et une finale olympique. Nous y croyons à fond", insiste-t-il.

Les chances de réussite des Tornados augmenteraient sensiblement avec un Alexander Doom en forme. Le coureur a été touché aux adducteurs lors de sa demi-finale mardi. "Nous avons besoin de lui pour prendre une médaille. Il faut être réaliste. Dans sa forme actuelle, Alexander est un gros plus pour l'équipe", ajoute Jonathan Sacoor. "Mais quelle que soit sa décision, nous la soutiendrons pleinement."

Florent Mabille, troisième relayeur vendredi matin, a fait une excellente course. Il a transmis le relais à Kevin Borlée alors que la Belgique était en tête. "J'avais un sentiment incroyable", a-t-il commenté. "J'ai tout donné. Les vingt derniers mètres ont peut-être été un peu plus difficiles. Mais Jacques (Borlée, entraîneur des Tornados, NDLR) m'avait déjà dit que je me retrouverais probablement dans cette position et que personne ne pouvait me passer. Ça a marché (rires). J'ai aussi énormément apprécié l'ambiance dans le stade. Une fois que je suis entré, je ne pouvais plus attendre. C'était fantastique."

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