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Après deux journées remplies par la cérémonie d'ouverture en tant que porte-drapeau et l'inauguration de la Lotto Paralympic Belgium House, la cavalière de dressage Manon Claeys a encore quelques jours avant de débuter ses Jeux Paralympiques mercredi (épreuve individuelle), vendredi (épreuve par équipe) et peut-être samedi (épreuve libre). Jeudi, elle se projetait déjà sur la semaine prochaine.
Comme aux Jeux Olympiques, les épreuves équestres se dérouleront à Versailles. "Un endroit unique", se réjouit Claeys. "J'ai vraiment hâte. Je pense que nous n'aurons plus jamais un site de compétition pareil. C'est magnifique, mais d'un autre côté, ce sera aussi très tendu pour les chevaux. Ils n'y sont pas vraiment habitués. Il s'agira de voir ce que mon cheval (Katharina Sollenburg, ndlr) va faire. J'ai vu mon entraîneur Domien (Michiels, ndlr) pendant sa compétition aux Jeux Olympiques. Je sais donc à quoi m'attendre".
Claeys ne voulait pas parler de ses ambitions. "Je ne veux pas me mettre la pression", a-t-elle déclaré. "J'espère surtout faire trois très bonnes épreuves. J'ai un très jeune cheval avec moi et la concurrence est très relevée. Il y a beaucoup de paires avec plus d'expérience, mais j'ai confiance en elle et en l'équipe qui est derrière moi."
À Tokyo, Claeys avait remporté le bronze dans les épreuves individuelle et libre. "Bien sûr, je signerai de nouveau pour cela", a-t-elle déclaré. "Mais il faudra que tout se passe bien. Nous avons besoin d'une très bonne journée et d'une défaillance de la concurrence. Il ne faut jamais dire jamais, mais je reste prudente.
"Mon entourage m'a beaucoup manqué (A Tokyo, ndlr)", a-t-elle poursuivi. "C'est pourquoi Paris est agréable. Mes parents et mon frère viendront. Je pense que ce coup de pouce fera du bien, mais ils devront rester tranquilles pendant mon passage", termine-t-elle en souriant.