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Le sprinteur américain Noah Lyles, médaillé de bronze du 200 m des Jeux olympiques de Paris jeudi, a expliqué aux médias après la course souffrir du Covid.
Brillant vainqueur du 100 m dimanche, Lyles a vu le Botswanais Letsile Tebogo s'imposer jeudi sur le demi-tour de piste, une première pour un Africain sur la distance.
Lyles a été testé positif mardi matin, a-t-il dit en zone mixte. "J'ai rapidement été placé en quarantaine près du Village olympique et j'ai essayé de prendre des médicaments autorisés", a-t-il poursuivi.
"Je voulais courir. On m'a dit que c'était possible, donc je me suis juste tenu à l'écart des autres et j'ai pris tour après tour", a-t-il indiqué, alors qu'il avait couru sa demi-finale mercredi.
"Des trois derniers jours, cette journée a été de loin la meilleure. Je ne peux pas dire que je suis à 100%, mais plutôt à 90 ou 95%."
Le Covid s'est invité aux JO depuis le début des compétitions il y a deux semaines. Dans un bilan en date du 6 août, le système de surveillance de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), "qui analyse les informations des médias et d'autres sources vérifiées, indiquait qu'au moins 40 athlètes olympiques avaient été testés positifs au Covid-19 ou à d'autres maladies respiratoires", indiquait l'OMS mercredi.
Lyles, âgé de 27 ans, visait à Paris un quadruplé en or inédit 100, 200, 4x100 et 4x400 m, qui avait parfaitement débuté dimanche avec un succès sur le fil au 100 m pour 5 millièmes de seconde devant le Jamaïcain Kishane Thompson.
Jeudi, il est longtemps resté allongé sur la piste une fois la ligne d'arrivée franchie, avant d'être évacué sur un fauteuil roulant. Il s'était présenté avant la course en chambre d'appel en portant un masque chirurgical.