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A la fois dans l'eau et dans les airs: rencontre avec Mathys Debontridder, le prodige belge du wakeboard

Au milieu du lac, il enchaine les figures acrobatiques. Rencontre avec Mathys Debontridder, le nouveau prodige belge du wakeboard.

Dompter les vagues. Maitriser son équilibre en plein saut. Le wakeboard, c’est vivre des sensations entre l’eau et le ciel. Mathys Debontridder, 18 ans, se prépare pour une séance d’entraînement avec bateau. Une séance plus courte que celles sur un câble, où le sportif peut rester jusqu'à 4 ou 5h sur l'eau. Ici, il y a de la vitesse et des rythmes différents. 

Au bout d’une corde d’une vingtaine de mètres et à une vitesse de 35 km/h, le jeune champion travaille sa technique. Sur les conseils de son coach, observateur attentif sur le bateau. Sixième au dernier championnat d’Europe junior, Mathys bénéficie d’une aide financière de l’Adeps. Le wakeboard est un sport extrême. Il est aussi et surtout exigeant pour le dos, les genoux et les chevilles.

Attention à l'eau !

"Sur l'eau, on a l'impression d'aller vachement plus vite. Sous la planche, même à 35 km/h, l'eau est très dure", nous confirme Julien Bonnet, entraîneur de wakeboard à Froidchapelle, interrogé par Serge Vermeiren. "En faisant des figures, on a de l'inertie sur soi-même et donc l'eau peut paraître très dure à la réception", détaille-t-il ensuite. Sur le site de Froidchapelle, Mathys, tiré par un câble enchaîne les tours et les acrobaties. 

En compétition, le jury note les sauts selon plusieurs critères : son intensité, son esthétisme et son exécution. Alors pour s’entraîner, Mathys élabore d’abord ses figures…sur un trampoline. "On essaye d'envisager la figure qu'on veut faire, on commence par des bases. Donc, par exemple, si on veut faire un salto avec des 360, on essaye d'abord de faire les 360 après le salto avant. On les combine après et on essaye de faire de même sur l'eau", nous raconte Mathys Debontridder.

Le wakeboard, un sport ouvert à tous. Mais si pour certains, sortir de l’eau sera l'épreuve la plus difficile à réussir. Pour Mathys, tenir sur sa planche, c’est pratiquer son sport avec un sentiment de liberté. 
 

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