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Kevin Borlée éprouvait des sentiments mitigés après la qualification des Belgian Tornados vendredi matin pour la finale du 4x400 m des Jeux olympiques de Paris. L'athlète belge était satisfait de voir l'équipe se qualifier, mais s'est montré critique envers sa prestation, ayant commis, selon lui, une erreur tactique en fin de course.
Le coureur de 36 ans était le dernier relayeur de la Belgique qui disputait la deuxième place au Nigeria. "J'ai regardé le grand écran et je ne m'attendais pas à ce que le Nigérian (Chidi Okezie, NDLR) me passe. J'ai levé le pied trop tôt. C'est bête de ma part", a-t-il confié en zone mixte au stade de France.
Ce relâchement n'a pas eu de grosses conséquences pour les Tornados puisque de toute manière les trois premières équipes accèdent directement à la finale. "L'équipe a bien couru. On continue, je suis content", a conclu Kevin Borlée. Le Nigeria allait ensuite être disqualifié permettant à l'Italie de valider son ticket pour la finale.
L'équipe belge de relais participera à une nouvelle finale d'un grand championnat samedi soir à Paris. Les Tornados ne savaient pas encore vendredi s'ils vont pouvoir compter sur Alexander Doom. Le champion d'Europe s'est blessé en pleine demi-finale du 400 mètres et il est touché aux adducteurs. "Il espère courir. Tout le monde fait le maximum pour. Nous verrons bien", a commenté Kevin Borlée.
Vendredi matin, pour la qualification, la Belgique a aligné, outre Kevin Borlée, Jonathan Sacoor, Dylan Borlée et Florent Mabille. Le plus jeune du clan Borlée espère également un retour d'Alexander Doom. "Cela peut faire une énorme différence en finale car c'est une grosse plus-value. Mais je ne veux pas lui mettre de pression. Il doit essayer de bien récupérer et on verra ensuite ce qui est possible", confie Dylan.
