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Simone Biles, Caeleb Dressel, LeBron James et tant d'autres... Où en sont les stars américaines à moins d'une semaine du début des Jeux olympiques de Paris ?
- Biles: la tête à l'endroit -
Dévastée après les Jeux olympiques de Tokyo, minée par des problèmes de santé mentale, Simone Biles a pris son temps pour revenir à la gymnastique, avec une première compétition en août 2023. Après avoir laissé planer le doute sur son envie olympique, la superstar des praticables a montré cette année qu'elle était revenue à un niveau suffisant pour prétendre à l'or au concours général et cimenter sa légende.
La quadruple médaillée d'or aux JO a dominé les sélections olympiques il y a deux semaines devant la championne de Tokyo Suni Lee, avec des acrobaties toujours plus spectaculaires, entre son saut signature "Biles II" (Yurchenko double carpé) -- si difficile qu'aucune autre gymnaste ne l'a jamais tenté en compétition --, et des bonds à plus de 3,50 mètres lors de sa routine au sol.
Biles explique continuer de suivre "religieusement" des sessions avec sa thérapeute.
- LeBron James: patron de la "dream team" -
Les stars sont légion dans la nouvelle "dream team" de basket masculin américaine (Stephen Curry, Kevin Durant, Jayson Tatum, Joel Embiid...), mais c'est bien l'astre LeBron James qui dirige la troupe, grande favorite pour l'or.
Éliminé au premier tour des play-offs avec les Los Angeles Lakers fin avril, le déjà double champion olympique âgé de 39 ans a eu le temps de se reposer. LeBron James a entamé sa montée en puissance avec ses coéquipiers en multipliant les matches de préparation (5 en 12 jours).
- Dressel allégé, Ledecky sans limites -
Héros des Jeux de Tokyo avec cinq titres, Caeleb Dressel a surmonté une dépression et une absence des bassins de près d'un an pour revenir au très haut niveau: il aura à Paris un programme allégé et une pression moindre, sans la discipline reine du 100 m nage libre sur laquelle il n'a ps réussi à se qualifier lors des sélections fin juin.
Le nageur âgé de 27 ans fait partie des prétendants au podium sans apparaître comme le favori dans ses deux disciplines individuelles, le 50 m nage libre où il est le quatrième meilleur performeur mondial de la saison, à distance cependant du meilleur chrono de l'Australien Cameron McEvoy (21.41 contre 21.13) et le 100 m papillon (3e meilleur performeur mondial de l'année).
Membre du relais 4x100 m nage libre, Dressel pourrait aussi être de la partie sur les 4x100 m 4 nages hommes et mixte.
Douze ans après son succès sur 800 m aux Jeux de Londres, Katie Ledecky (27 ans) arrive elle à Paris avec bien plus de certitudes et un statut d'intouchable sur 1500 m et de favorite du 800 m.
Sur 400 m, elle fera partie d'une course royale avec l'Australienne Ariarne Titmus et la Canadienne Summer McIntosh, et se dit loin d'être lassée: "c'est le contraire pour moi, j'ai l'impression de m'amuser de plus en plus chaque année".
- Richardson et Lyles, revanchards -
Nouveaux cadors de la piste, Sha'Carri Richardson (24 ans) et Noah Lyles (27 ans) ont une revanche à prendre sur leur destin olympique après les JO de Tokyo en 2021.
Absente au Japon à cause d'un contrôle positif au cannabis, Sha'Carri Richardson s'est relevée de deux années difficiles pour devenir championne du monde du 100 m l'été dernier à Budapest.
La flamboyante sprinteuse originaire de Dallas détient le chrono le plus rapide de la saison sur la ligne droite (10.71 lors des sélections).
Noah Lyles avait lui décroché le bronze du 200 m à Tokyo, mais il "n'aime pas cette médaille". "Ça entretient mon feu intérieur pour faire mieux".
Triple champion du monde l'an dernier (100, 200 et 4x100 m), Lyles est l'immense favori du 200 m mais devrait faire face à une concurrence féroce sur la ligne droite. Il a toutefois battu son record personnel une semaine avant les Jeux en 9.81. Il rêve d'un quadruplé légendaire à Paris avec les relais 4x100 et 4x400 m.