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Elise Vanderelst n'a pas réussi à s'extirper des repêchages du 1.500m aux Jeux Olympiques de Paris. Mercredi au Stade de France, elle a terminé 7e de la seconde course en 4:08.86 alors que seules les trois premières étaient qualifiées pour les demi-finales. La Montoise, satisfaite d'avoir tout donné, aurait espéré une course plus rapide.
"Je suis longtemps restée à la corde pour préserver mon énergie mais j'ai dû un peu ralentir pour sortir. Je n'ai jamais vraiment trouvé l'ouverture", a analysé celle qui avait d'ailleurs atteint les demi-finales à Tokyo. "Dans les 600 derniers mètres, je me suis simplement dit que je devais y aller à fond. J'ai tout donné jusqu'à la fin, même si le top 3 était déjà hors d'atteinte."
Si l'athlète de 26 ans s'est montrée satisfaite par son jusqu'au-boutisme, elle aurait voulu quitter Paris avec un record personnel. "La course était trop lente pour signer un bon chrono. Je savais qu'atteindre les demies était compliqué mais pas impossible. J'aurais aimé courir un record personnel pour au moins repartir avec ça. Il faut pouvoir l'accepter", a expliqué Vanderelst, contente "d'avoir été actrice de ses courses".
La Belge a aussi fait le bilan de sa saison, elle qui a changé de coach il y a un peu plus d'un an. "Être aux Jeux était malgré tout un pari risqué. Je me suis retrouvée sans entraîneur pendant un petit temps, j'ai pensé un temps devoir faire une croix sur mon rêve olympique", a expliqué celle qui est encadrée par la Néerlandaise Grete Koens.
Dans le futur, Vanderelst pourrait envisager de passer sur 5.000 mètres. "Il faudra l'expérimenter afin de voir si j'ai les capacités mais ça pourrait me convenir. Je testerais peut-être d'abord sur le 3.000m en salle pour voir ce que ça donne."
