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Tout comme il y a trois ans à Tokyo, les Belgian Cheetahs se sont qualifiées vendredi pour la finale du 4X400 mètres aux Jeux olympiques de Paris. Les relayeuses sont fières de cette nouvelle place parmi l'élite, acquise alors qu'elles ont terminé 4e de leur série. Elles ont été repêchées au temps.
"Cette deuxième finale olympique de rang prouve que les Cheetahs ont leur place parmi les meilleures équipes du monde", a commenté Camille Laus vendredi après la qualification au stade de France.
"Chaque fois que nous débutons dans un grand championnat, on passe l'obstacle des séries, ce qui est positif pour le projet dans son ensemble. Mais ce n'était pas facile. Il a fallu se mesurer aux États-Unis, à la Grande-Bretagne et à la France, qui évolue à domicile. Nous savions qu'un top trois était possible. Il fallait en tout cas s'accrocher et terminer au moins dans les cinq premières."
Camille Laus, troisième relayeuse, a passé le témoin à Helena Ponette. Celle-ci a connu une petite frayeur lorsqu'elle a semblé déséquilibrée après un contact avec la concurrente française Amandine Brossier, qui l'a passée à l'intérieur. "Il n'y avait pas assez de place, selon moi. Je ne comprends pas comment elle est encore parvenue à se faufiler", a expliqué la Belge.
Heureusement, le chrono des Cheetahs (3:24.92) est suffisant pour accrocher une place en finale samedi soir (21h14). Helena Ponette s'attend à une course très ouverte. "Toutes les équipes se tiennent. Ce sera très tactique et ça ira très vite. Il faudra tout donner si on veut avoir une chance. Mais en finale, tout est possible."