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Bashir Abdi s'attend à courir le marathon le plus difficile de sa carrière samedi aux Jeux Olympiques de Paris. Le médaillé de bronze des JO de Tokyo est certes revenu en forme après une fracture de stress au sacrum en début d'année, mais "la combinaison d'un parcours très difficile et d'une température assez élevée" promet une épreuve éprouvante où les surprises seront au rendez-vous.
"C'est un parcours pour les Kényans", a estimé le Gantois au lendemain de son arrivée à Paris. "Il faudra courir intelligemment et bien écouter son corps. Mon objectif sera de rester frais le plus longtemps possible. Si je suis bien au 23e kilomètres, la deuxième partie devrait causer beaucoup de problèmes, parce que je ne sais pas si tout le monde est préparé aux difficultés. Les dix derniers kilomètres vont faire la différence. Je ne ressens pas de pression supplémentaire. Ce serait beau de faire encore un bon résultat, mais les circonstances sont très particulières."
Bashir Abdi a certes reconnu le parcours, "mais en voiture, parce qu'à l'époque j'étais blessé", et "à la limite il est même dangereux avec une longue descente en deuxième partie. Il va falloir garder le contrôle, les crampes peuvent arriver vite, les muscles vont souffrir."
Le marathonien sait que la partie sera difficile, mais n'a rien changé dans sa préparation. "Je n'ai rien voulu modifier dans ma préparation en fonction des difficultés du parcours. Surtout après ma blessure, j'ai vraiment voulu faire ce que mon corps a l'habitude de faire", a ajouté Bashir Abdi jeudi visiblement enthousiaste de son arrivée au Village Olympique après avoir connu "une période très compliquée ces derniers mois".
"L'ambiance est totalement différente. A Rio il y avait beaucoup de critiques et des opposants aux Jeux. A Tokyo, nous étions dans un petit hôtel à Sapporo."