Partager:
Lionel Messi a exigé des dizaines de milliers d'euros de dédommagement après que sa maison d'Ibiza ait été ciblée par des activistes climatiques, qui avaient déversé de la peinture sur sa façade.
Le 6 août dernier, le groupe Futuro Vegetal avait annoncé avoir ciblé une villa d'Ibiza, appartenant à Lionel Messi. Ces activistes climatiques dénonçaient l'inaction des plus riches dans la lutte contre le réchauffement climatique et ont déversé de la peinture, rouge et noire, sur la façade de la maison de la Pulga, qui n'était pas présente sur place au moment des faits.
"Ils nous enseignent que les puissants sont intouchables. Il est vrai que les politiques sont écrites et interprétées pour servir ceux qui ont le plus, attaquant directement les droits du reste de la population. Mais ils ne représentent que 1 % de la population", avaient écrit ces fameux activistes en légende de la vidéo, publiée sur les réseaux sociaux. Le groupe portait aussi une bannière disant "aidez la planète, mangez les riches et démantelez la police".
Sur Instagram, le groupe s'est montré devant la maison, mais aussi dans le jardin.
Messi, la contre-attaque rapide
Selon Marca, 12 jours plus tard, la réponse du joueur de l'Inter Miami est connue. L'Argentin a porté l'affaire en justice et exige désormais de gros dédommagements, puisqu'il a réclamé pas moins de 50.000 euros à Futuro Vegetal, à la fois pour le vandalisme, mais aussi pour l'intrusion dans son domicile privé. Une somme qui, visiblement, choque les activistes, qui sont surpris par cette demande.
"C’est une peinture à l’eau, donc a priori lavable au tuyau d’arrosage, tout au plus faudra-t-il frotter un peu. Mais dans le pire des cas, même si vous deviez repeindre la façade, cela ne coûterait pas 50 000 euros", a répondu le porte-parole du groupe, un certain Bilbo Bassaterra, qui a contré la demande en affirmant que la villa avait été construite sans permis.
La bataille s'annonce intense.
