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Anderlecht a perdu le Topper face à Bruges ce dimanche, dans un match crucial dans la course au titre. Une défaite logique, mais ce qui a énervé le Vestiaire, c'est aussi le comportement des joueurs et de l'entraineur dans ce match.
C'est un Anderlecht sans idée, mais aussi sans envie qui s'est incliné face à Bruges ce dimanche. Pourtant, l'enjeu était de taille. En l'emportant ou en faisant match nul, les hommes de Brian Riemer gardaient leur sort entre les mains, ce n'est pas le cas, contrairement aux Brugeois.
"Je voyais ce match comme le test-match entre le Standard et Anderlecht. Ce jour-là, les joueurs du Standard avaient tout mangé, le ballon, l'arbitre, tout. Ici, Anderlecht, c'était des agneaux sur le terrain", lance Silvio Proto.
Dans le dernier épisode du Vestiaire, "Silvio disait, 'il faut que les Mauves donnent leur vie, il faut qu'ils jouent comme si c'était le match de leur carrière'", se souvient Vincenzo Ciuro. "C'est dingue en fait. Quand tu joues un match pour être champion, que tu n'as pas remporté de titre depuis 7 ans, et que tu vois des joueurs qui n'ont pas touché une balle sur le terrain... Dans l'envie, dans l'impact, tu n'as pas eu cette mentalité 'On va aller chercher ce titre'. Il faut dire les mots justes, ils sont faibles mentalement. Quand tu montes sur le terrain et que tu sais ce que c'est de porter le blason d'Anderlecht, tu dois tout défoncer", répond l'ancien gardien du RSCA, remonté.
Dans les déclarations d'après-match aussi les joueurs d'Anderlecht ont surpris. "À la fin du match, Sardella dit 'je pense qu'il nous a manqué un peu de personnalité'. Sans stigmatiser le joueur, il a raison, mais comment tu peux manquer de personnalité quand tu joues le titre, à domicile", note Kevin Sauvage, journaliste pour SudInfo.
"La personnalité était blessée ou suspendue. Vertonghen, Delaney, Hazard, ce sont les trois mecs qui avaient le plus de personnalité à Anderlecht", ajoute Marc Delire.
Brian Riemer remis en cause
Un homme en particulier est pointé du doigt ce lundi: Brian Riemer. Le choix de ses titulaires, le timing des changements, sa rigidité tactique, l'entraineur du club bruxellois est remis en cause de toute part.
"Pourquoi mettre un gars comme Verschaeren au milieu quand en face t'as des gars comme Vetlesen, Onyedika qui mettent de l'intensité. Le seul, pour moi, qui pouvait rentrer dedans et montrer qu'il adore Anderlecht, c'est Leoni (qui a commencé sur le banc, ndlr)", s'interroge Silvio Proto.
"Riemer a attendu la 72ème minute pour faire des changements, et c'était du poste pour poste, c'est aussi sa faute à lui", complète Vincenzo Ciuro. Un constat partagé par l'ensemble des membres du Vestiaire ce lundi. "Il n'a pas de circonstances atténuantes. Anderlecht est toujours passé par le chas de l'aiguille en jouant un football médiocre", conclut Marc Delire.
Certains vont même jusqu'à remettre en cause la présence du Danois sur le banc du Sporting la saison prochaine, malgré la prolongation de contrat de ce dernier. "Ils ont prolongé un gars qui n'a jamais rien gagné, tu vas droit dans le mur. Je suis président, il a son C4 aujourd'hui", conclut Silvio Proto.
> Pour regarder "Dans le Vestiaire" en intégralité, rendez-vous sur RTL play.