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Vaincus par la Slovaquie dans leur premier match de poule à l'Euro 2024, les Diables Rouges sont déjà en mauvaise posture dans ce groupe F. Samedi, face à des Roumains convaincants et vainqueurs de leur premier match face à l'Ukraine (3-0), les Belges devront montrer un bien autre visage.
Trois choses à retenir
Présent en Allemagne pour suivre les Diables Rouges, notre journaliste Emiliano Bonfigli relève les 3 points à retenir de cette contre-performance, mais se lance aussi dans le prochain match des Diables.
1 - Oser
Pour notre journaliste, c'est clair : si les Diables veulent réaliser quelque chose de bien, il faudra oser. "La Roumanie nous laissera sans doute 70% de possession de balle. La Belgique va devoir faire le jeu et s'installer dans le camp adverse. Pour moi, dans cette configuration, il n'est pas nécessaire d'avoir Mangala ET Onana derrière De Bruyne", estime-il.
Ainsi, notre journaliste enlèverait Mangala et mettrait Tielemans, un profil plus offensif, sur le terrain. "Il faut oser jouer avec un milieu plus offensif pour le prochain match".
2 - Mettre les joueurs à leur poste
Règle de base dans le football : il est préférable de mettre les joueurs à leur poste de prédilection, ce qui n'a pas été le cas contre le Slovaquie avec un Carrasco défenseur et un Doku à droite en première mi-temps. "Mettons Doku à gauche et Trossard sur le banc, car il n'a jamais convaincu avec les Diables. Trossard s'est toujours planté et n'a donc pas le niveau pour être titulaire avec les Diables Rouges, c'est un super-sub".
Pour Emiliano Bonfigli, mettre Doku à gauche apparait donc comme étant "une évidence".
3 - Rester calme
Bien que défaits contre une modeste équipe de Slovaquie, notre journaliste invite les Diables à "rester calme". "Car des équipes qui débutent mal leur tournoi et qui les finissent bien, on en a déjà vu, comme l'Argentine à la Coupe du monde 2022, ou l'Espagne en 2010. Je ne dis pas que la Belgique va être championne d'Europe, mais la Belgique a encore toutes les cartes en main pour se qualifier".
Emiliano compte également sur le facteur chance. "Si on a les mêmes occasions que contre la Slovaquie, on les mettra au fond, un moment donné, cela finira bien par tourner". Cependant, il invite à rester vigilant. "La Roumanie nous attendra, elle n'a pas à faire le jeu, et souvent, la Belgique a du mal dans ce genre de situation. Il faudra maîtriser ses nerfs".