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Le huitième de finale entre la Belgique et la France fait décidément couler beaucoup d'encre de part et d'autre de la frontière. Certains chroniqueurs français n'hésitent d'ailleurs pas à se montrer très virulents envers notre équipe nationale.
Le match entre la France et la Belgique fait déjà énormément parler dans les médias, que ce soit chez nous, ou chez nos voisins. Ceux-ci ne semblent d'ailleurs pas plus inquiets que cela pour leur équipe, qu'ils voient remporter la rencontre sans trop de difficultés.
Eric Blanc, consultant pour l'Équipe et ancien joueur de rugby, n'y va dd'ailleurs pas avec le dos de la cuillière quand il évoque l'état de forme de nos Diables Rouges. "Aujourd'hui la Belgique, c'est une bagnole d'occas, Il y a un taxidriver, c'est De Bruyne, tu lui fais une individuelle, tu le marques, ils n'ont plus rien, c'est un désert. On taille l'équipe de France, je n'ai jamais été emballé par le jeu de l'équipe de France, mais c'est le jour et la nuit, on est au-dessus de ces mecs. Les Belges, c'est le néant, je suis désolé", a-t-il commenté.
Même son de cloche sur RMC. Dans l'émission "Rothen s'enflamme", Christophe Dugarry a aussi tiré à boulets rouges sur notre équipe nationale. "Ces pauvres Belges… Ils m’ont fait beaucoup de peine. Je les trouve totalement à côté de la plaque. Bien sûr, ils ont des individualités, mais je ne vois pas en quoi on peut avoir peur. Si on n’est pas capable de battre ces Belges-là, on n’a rien à faire au Championnat d’Europe".
"Je comprends les supporters belges qui sont déçus", a poursuivi le champion du monde 1998, "ça fait des années et des années qu’on leur parle d’une génération dorée. Mais la génération dorée, elle commence à ne plus être dorée du tout. Et ça ne gagne rien du tout. Je les ai trouvés tellement tristounets. Ils n’ont pas de jambes, pas d’agressivité".
Pour l'ancien joueur des Girondins de Bordeaux voit plus l'équipe de France "capable de faire un gros match et de se reprendre que ces Belges. L’équipe de France a toujours souffert depuis des mois face aux équipes qui mettent du rythme et de l’intensité. Mais ces Belges, même dos au mur, ils sont incapables de mettre de l’intensité", a-t-il enfin déclaré.
Le match est lancé, mais la seule vérité sera celle du terrain, lundi, à 18h.