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Les Diables Rouges, en manque d'inspiration offensive, n'ont pas réussi à battre le Maroc dimanche pour leur deuxième match de Coupe du monde. Pire, ils se sont inclinés 0-2.
Au lendemain de cette défaite, la presse du royaume n'est pas tendre avec notre équipe nationale.
Pour Le Soir, "la tristesse et la honte" sont les sentiments qui prédominent après la rencontre. Car si la prestation des Diables était effectivement décevante, les débordements provoqués par des casseurs ont accentué le sentiment d'amertume. "La fête était de mise dans beaucoup d’endroits de la capitale comme ailleurs dans le Royaume qui compte une importante communauté marocaine", regrettent nos confrères.
"Quelle claque", s'indigne la DH. Au-delà du résultat sportif, c'est l'attitude affichée par les joueurs qui inquiète nos confrères. "Il n’y a jamais eu autant de joueurs mécontents dans le groupe depuis l’arrivée de Roberto Martinez. Il va de soi que les mauvais résultats en sont la principale cause. Mais on sent le groupe moins soudé que par le passé. Pourvu qu’on ne se dirige pas vers un même scénario qu’en 1998, quand l’affaire Scifo–Leekens avait tellement pourri l’ambiance au sein du groupe qu’il n’y avait plus un bloc sur le terrain pour le dernier match de poule, contre la Corée du Sud".
La presse néerlandophone déplore, elle aussi, la défaite sur le terrain, mais regrette surtout les émeutes qui ont éclaté à Bruxelles et dans les autres villes. "Le Maroc gagne sur le terrain, mais perd lourdement en dehors" écrit Het Nieuwsblad.
"Oui, le Maroc a gagné le match. Mais l’image de la communauté marocaine a subi une douloureuse défaite", estime De Standaard.
Notre équipe et une partie du pays se réveillent avec une belle gueule de bois ce lundi matin.