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Nick Kyrgios est déjà sorti de ses gonds. Le joueur australien a souffert avant de s'imposer, en cinq sets, contre Paul Jubb au premier tour de Wimbledon. Une victoire marquée par les nouvelles sautes d'humeur du fantasque Australien, qui n'a pris que 12 minutes avant de perdre le fil de la rencontre.
Il a ainsi reproché à des supporters de crier pendant les échanges, ce qui l'aurait grandement gêné. Mais il a surtout allumé les arbitres et juges de ligne dans la foulée, leur reprochant de bouger et de ne rien voir pendant le match. "Ils ont dans les 90 ans, ils ne voient rien", a lancé l'Australien en plein match. Avant de se plaindre d'une juge de ligne qui, apparemment, ferait trop de bruit. "Quelqu'un est venu la voir pour entendre ce qu'elle dit ? Non", a pesté Kyrgios auprès de l'arbitre de chaise, la qualifiant d'inconnue "sans aucun fan".
Quelques instants plus tard, il est revenu à la charge sur le comportement du public londonien, qui a commencé à siffler le joueur lors de ses prises de parole. "Vous devriez les virer du stade, on peut siffler à Wimbledon maintenant ? Ils n'ont pas le droit de faire ça, comment ça se fait que cela se produise encore ? Vous n'acceptez pas les casquettes avec deux logos, mais vous acceptez l'irrespect envers un athlète", a fustigé Kyrgios.
Il a achevé son récital en crachant en direction de supporters. "Un groupe de personnes ne s'est pas privé de me critiquer, c'était pour eux, ils se reconnaîtront", a-t-il précisé à ce sujet en conférence de presse.