Partager:
Philippe Gilbert réside à Monaco une bonne partie de l'année. C'est là qu'il se trouve en ce moment, en confinement. "Oui, c'est comme en Belgique. On a droit à sortir dans un rayon de 1 km par rapport à son domicile. Et c'est sortir uniquement pour des raisons médicales ou pour faire les courses".
Le champion belge s'entraîne ainsi de chez lui. "Heureusement qu'on a des alternatives comme un home trainer (sorte de vélo d'appartement, ndlr). Mais ça devient déjà long d'utiliser ce moyen d'entraînement seulement. Est-ce que c'est suffisant? Ca dépend par rapport à quoi car actuellement on n'a pas de calendrier sportif. On ne sait pas quand on reprendra ni par quelle course. Pour le moment, on est un peu dans l'inconnue. C'est difficile de planifier ces entraînements et le volume d'entraînements car on ne sait pas à quel moment on va devoir être prêt".
Malgré tout, il arrive à garder le moral. "C'est spécial de se dire qu'on est à la maison. Mais on est comme tout citoyen, on se doit de respecter la situation en espérant que cela revienne à la normale le plus vite possible. Comme tout le monde, il y a des variations au niveau du moral, on ne peut pas dire qu'on est heureux d'être dans cette situation même si on la comprend, mais c'est difficile de rester cloîtré chez soi sans but ni motivation réelle quand on est habitué pour ma part à avoir un calendrier précis avec des échéances et toujours beaucoup de pression. Se retrouver du jour au lendemain avec une vie très passive finalement, c'est difficile".
Pour éviter le coup de blues, Gilbert garde contact avec ses proches. "Oui, heureusement, via toutes les applications disponibles. Elles sont multiples et c'est même sympa. Et on a beaucoup plus de temps de se parler qu'en temps normal".