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Rhinoplastie, lifting… Quelles têtes couronnées ont succombé au bistouri?

La pression des projecteurs est intense pour les reines et princesses du monde entier. Qu'elles soient en représentation officielle ou lors d'événements mondains, elles se doivent d'afficher une image irréprochable. Et lorsque l'âge et les imperfections viennent troubler ce portrait figé de la perfection, certaines n'hésitent pas à faire appel à la médecine et à la chirurgie esthétique.

Qu'elles soient reines ou princesses, l'appel du bistouri semble irrésistible dans un monde où la jeunesse est un symbole de puissance et d'admiration. "Leur devoir, on le rappelle, est de paraître et d'apparaître. Les attentes sont très fortes, donc on peut facilement tomber dans ce besoin d'arrêter le temps", explique Bertrand Deckers, chroniqueur royal. 

Charlène de Monaco, après plusieurs changements de looks et de styles, a franchi le pas en s'offrant des interventions chirurgicales. "Elle ne se sentait pas à la hauteur et manquait de confiance face aux caméras. Elle a finalement trouvé un moyen de se rassurer en modifiant d'abord son nez à Paris puis cela l'a amené à d'autres modifications", précise Bertrand Deckers. Les premières modifications n'ont été que le début d'une métamorphose notable, incluant des liftings et des ajustements au niveau du menton et du front.

Bien que ces actes puissent renforcer la confiance de certaines, ils comportent des risques. Candice Dewulf, médecin esthétique, remarque que "malheureusement pour Charlène, son visage a beaucoup évolué par diverses interventions trop poussées". Un problème médical suite à l'une de ces opérations a même contraint la princesse à rester en Afrique du Sud pendant un an.

La chirurgie : une affaire de famille et de réputation

Le protocole royal n'interdit pas explicitement la chirurgie esthétique, mais il reste tabou, surtout lorsqu'il s'agit de la figure de proue d'une monarchie. En Espagne, par exemple, la rhinoplastie de la reine Letizia a suscité des réactions mitigées. "La couronne, très attachée aux valeurs catholiques, a présenté l'intervention comme ayant des raisons médicales pour calmer les esprits", note le chroniqueur royal.

Chaque décision esthétique prise par une personnalité royale résonne au-delà de sa propre image. "Cela engage toute la maison royale", insiste Bertrand Deckers, soulignant que l'impact d'une opération mal perçue peut ternir la réputation de toute une lignée. Pourtant, les subtilités existent. "Kate Middleton, par exemple, aurait eu recours à des injections discrètes de toxine botulique, visant à préserver la jeunesse sans modifier ses traits", explique Candice Dewulf.

Les hommes aussi concernés

Les figures masculines ne sont pas en reste. Le prince Harry, notamment, a fait l'objet de spéculations sur des implants capillaires. "Il semble qu'Harry ait échappé à la calvitie précoce typique des Windsor grâce à cette intervention, probablement encouragé par Meghan", rapporte Bertrand Deckers.

Cette course effrénée vers la perfection reflète un phénomène de société plus large. En quatre ans, les actes de chirurgie esthétique ont augmenté de 30 %, même au sein des cercles royaux. La reine Rania de Jordanie, dont le visage impeccable défie les lois du temps à 54 ans, en est un exemple. Quant à la princesse Kalina de Bulgarie, elle est une illustration de l'excès, incarnant la transformation la plus marquée parmi les altesses.

Retrouvez l'émission "Place Royale" ce samedi à 19h50 sur RTL tvi et en streaming sur RTL play.   

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