Marion Rousse commente son troisième Tour de France pour France 2. L'ancienne coureuse professionnelle s'impose comme une figure incontournable du cyclisme à la télévision française. L'occasion de revenir sur son parcours.
Consultante en cyclisme à la télévision, coureuse professionnelle : à seulement 27 ans, Marion Rousse possède une carrière déjà bien remplie. Pour elle, le cyclisme, c'est dans les gênes.
Elle grandit dans le nord de la France, dans une famille de cyclistes. Ce n'est donc pas étonnant que la jeune femme devienne coureuse professionnelle, forte de cet amour du cyclisme que sa famille lui a transmis. Elle remporte le titre de championne de France sur route à seulement 20 ans, en 2011.
Une reconversion dans la télévision : "J'ai foncé, j'ai bien fait"
En 2015, pourtant, 3 ans plus tard, elle décide d'arrêter sa carrière de coureuse professionnelle pour se consacrer à la télévision. Elle devient d'abord consultante pour Eurosport, puis rejoint France Télévisions en 2017.
Marion Rousse s'est confiée sur cette reconversion à nos confrères de Sudpresse : "J’étais cycliste pro, chez Lotto à l’époque. A l’occasion du championnat de France, Eurosport m’a proposé de participer à l’émission « Les Rois de la Pédale ». Franchement, j’étais réservée. Au début, je voulais même refuser parce que j’ai un caractère de trouillarde. Et puis, j’ai réfléchi et j’ai foncé. J’ai bien fait…"
Sa relation avec le cycliste Tony Gallopin : "Je suis parfois plus critique avec lui qu'avec les autres"
La jeune femme, mariée au coureur professionnel Tony Gallopin, a aussi évoqué la manière dont elle gérait le fait de commenter les courses disputées par son mari, qui participe au Tour de France 2019. "Je suis parfois plus critique avec lui qu’avec les autres, je veux, inconsciemment, éviter les reproches… Par contre, ce qui est vraiment compliqué, ce sont les chutes. Là, voir son mari au sol, ça fait quelque chose et c’est plus difficile à gérer."
"J'ai voulu casser l'étiquette de la petite blonde"
Marion Rousse, qui est blonde, a aussi abordé les clichés liés aux femmes qui travaillent à la télévision. Elle estime que son expérience dans le cyclisme la rend plus forte et plus légitime pour parler de ce sport sur le petit écran. "J’ai tout de suite voulu casser l’étiquette de la petite blonde qu’on met sur un plateau parce que ça fait bien. Casser cette image ô combien réductrice. Et j’ai, je pense, réussi."
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