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Il n'y a pas que Nicolas Bedos qui est furieux contre les mesures sanitaires imposées aux Français. Elie Semoun s'emporte également sur son compte Instagram, deux semaines après le décès de son papa.
En effet, depuis le début du confinement, il donnait souvent des nouvelles de son père, Paul Semoun, atteint de la maladie d'Alzheimer, et vivant dans un Ehpad (Etablissement d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes).
Il avait même filmé et partagé sur Instagram un rare moment où il pouvait lui rendre visite, à distance. Mais le 12 septembre, Paul s'est éteint…
"Mon papa est mort ce matin. Avec ma sœur nous lui avons dit adieu, que nous l’aimions. Merci pour vos élans de tendresse, il le méritait", avait-il écrit pour annoncer la triste nouvelle.
Aujourd'hui, c'est un cri de colère qu'il lance dans un texte publié sur Instagram.
"La lecture des nouvelles mesures me met en colère. Il est très douloureux pour moi de l’écrire, mais le confinement a tué mon père. Je ne veux lancer aucun débat, parce que cela me ferait mal 'd'impliquer' sa mémoire dans une controverse désormais obsolète pour moi. Mais je dois rendre public que l’arrêt obligatoire de nos visites à son Ehpad durant deux mois a accéléré son déclin, déjà fragilisé par Alzheimer", écrit-il.
Avec des mots très forts, il dénonce le côté inhumain de la distance imposée entre une personne âgée et ses proches.
"C’est quasi criminel d’empêcher nos anciens d’être entourés de l’amour de leurs proches. Parce qu’un je t’aime, un baiser, un geste, valent mieux que la solitude dans laquelle nous plonge la peur de ce virus, pour des raisons qui échappent à tout le monde... et qui tuent notre économie, notre chère culture, nos rapports sociaux et nos parents", ajoute Elie Semoun.