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Selon M6, Laeticia Hallyday et David Hallyday auraient trouvé un accord. "Les 4 enfants de Johnny et Laeticia ont hérité de ses dettes fiscales: 34 700 000 euros. Alors que le patrimoine immobilier du chanteur est estimé à 36 millions. Cette dette fiscale pourrait grossir encore au vu des pénalités de retard", annonce le média français sur Twitter.
"Le fils de Johnny souhaite avoir un droit de regard sur les prochains projets et recevoir des royalties sur 1 ou 2 anciens albums", précise M6.
Depuis la mort de Johnny Hallyday il y a deux ans, sa veuve et ses deux aînés se déchirent autour de l'héritage. Dans un testament rédigé aux États-Unis en 2014, le chanteur avait légué l'ensemble de sa fortune à sa veuve et leurs deux filles, Jade et Joy, sans rien laisser à David et Laura qui ont saisi la justice.
Les deux aînés réclamaient la part d'héritage à laquelle ils estimaient avoir droit selon la loi française, soit 18,75% chacun (autant que Jade et Joy tandis que Laeticia récupèrerait 25%).
Le 28 mai, le tribunal de Nanterre avait infligé un sérieux revers à Laeticia en faisant de Johnny Hallyday un résident français, ouvrant la voie à un règlement du litige dans l'Hexagone alors que la veuve du rocker estimait que la justice américaine était la seule compétente.
Une audience était prévue devant un tribunal de Los Angeles le 4 février pour examiner la demande formulée par Laeticia de placer dans un trust américain une partie des actifs du chanteur.
Un épineux dossier
En novembre, les avocats de David Hallyday et Laura Smet avaient renoncé, "dans un souci d'apaisement", à réclamer devant la cour d'appel de Versailles les frais de justice dus par Laeticia Hallyday dans la querelle sur l'héritage de leur père.
Initialement, la veuve du rockeur entendait y contester à nouveau la compétence de la justice française pour trancher ce litige mais elle avait renoncé début octobre.
Les débats devaient donc être exclusivement consacrés aux frais de justice que Laeticia avait l'obligation de verser aux aînés Hallyday, conformément à une décision du juge de Nanterre en mai.
Mais ces derniers avaient renoncé à faire valoir leurs droits, en saluant le climat plus apaisé dans cet épineux dossier. "Nous saluons le retour de la sérénité dans ce dossier qui en avait bien besoin", avait déclaré Me Pierre-Jean Douvier, l'avocat de David Hallyday.
Lui et son confrère, l'avocat de Laura Smet Me Emmanuel Ravanas, avaient cependant refusé de confirmer ou infirmer l'existence de négociations en cours entre les deux clans pour parvenir à un accord sans avoir à en passer par les tribunaux.