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Un vent de crise souffle sur le Grand-Duché du Luxembourg. Le mauvais caractère et les dépenses supposés de la Grande Duchesse Maria Teresa sont pointés du doigt par plusieurs journaux. Ils dénoncent aussi une série de départs au sein du personnel qui travaille à la Cour. Depuis 2015, selon le media "Reporter", 30 employés auraient quitté la Cour ou auraient été poussés vers la sortie.
En juin dernier, le Premier Ministre luxembourgeois avait ainsi commandé un rapport pour analyser les comptes et la gestion du personnel de la Cour. Ce rapport aurait été remis vendredi dernier à Xavier Bettel et au Grand-Duc Henri. Il sera ensuite rendu public.
Ce matin, Henri de Luxembourg a publié un communiqué dans lequel il prend la défense de son épouse et affirme sa volonté de continuer à régner. Il dénonce une "injustice".
Fallait-il qu'il y ait autant de messages machistes, grossiers?
Stéphane Bern est un proche du couple grand-ducal. Il est profondément choqué par les critiques formulées dans la presse à l’encontre de Maria Teresa. Contacté par notre journaliste Amélie Schildt par appel vidéo, il évoque un acharnement de la presse luxembourgeoise. Pour lui, la grande-duchesse est victime de machisme. "On lui en met beaucoup sur le dos".
"Ce rapport, vous allez le voir, c'est une montagne qui va accoucher d'une souris. Tout le monde croit avoir lu le rapport, mais personne ne l'a vu. Je peux vous dire qu'à aucun moment dans le rapport on ne met en cause la grande-duchesse Maria Teresa. Elle doit gérer une cour qui peut-être il faut dépoussiérer, moderniser. Mais pour autant, fallait-il qu'il y ait autant de messages machistes, grossiers? Je lis des choses dans la presse luxembourgeoise qui sont tout à fait hors de propos et extrêmement désagréables pour la souveraine. Je pense qu'elle le vit mal, et je la comprends. Elle est en plus auprès de son frère, qui est en soins intensifs", a confié Stépharne Bern.
"Je la connais, je travaille avec elle pour son combat en faveur des femmes victimes de violences sexuelles dans le monde. Je pense qu'elle mérite autrement plus de considération que ce que ces petits journaleux ont bien voulu écrire sur le fonctionnement de la cour", a encore ajouté Stépharne Bern dans son interview, que vous pouvez regarder en intégralité ci-dessus.