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"Le positionnement populiste semble être une impasse électorale", juge la française et ancienne députée du Rassemblement national Marion Maréchal, affirmant que le clivage entre progressisme et populisme proposé par Emmanuel Macron "ne relèvent pas du même plan". Dans un entretien à l'hebdomadaire Valeurs Actuelles qui lui consacre 10 pages, Marion Maréchal qui n'a plus de mandat électoral, mais reste active en politique, dit ne pas croire qu'il soit possible de "gagner en s'adressant seulement aux classes populaires".
"Si l'on doit bien sûr (les) défendre (...), on ne peut pas faire l'économie de s'adresser à la classe moyenne et haute. Il faut rassembler autour d'une vision commune et non faire de la politique catégorielle", dit la nièce de la cheffe du RN Marine Le Pen, à l'approche des élections européennes pour lesquelles le RN et le parti présidentiel sont au coude-à-coude.
Marion Maréchal avait promis de ne plus commenter l'actualité depuis son retrait de la politique en 2017, mais s'est exprimée à plusieurs reprises, notamment sur les "gilets jaunes", soutenus par des partis politiques de droite et d'extrême droite qu'elle rêve de réunir.
Pour elle, la démocratie française "est devenue une "hanounacratie", estime-t-elle aussi en référence à une émission de télévision co-animée pendant cette crise par l'animateur Cyril Hanouna et la ministre Marlène Schiappa.
Jeudi soir, le célèbre animateur a répondu à cette attaque sur le plateau de Touche pas à mon poste. "Pourquoi elle parle de moi? Qu'est-ce qu'elle veut? (...) Je ne la connais pas et je n'ai pas envie de la connaître", a lancé Hanouna. "Qu'elle vienne le dire ici", a ajouté le présentateur.