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"Certains parents paniquent et s'inquiètent": face à la neige, des écoles libèrent les élèves beaucoup plus tôt

La neige est tombée en abondance et la direction de l'école communale Trixhes 3 à Seraing a pris une mesure inhabituelle : libérer les élèves dès 14 heures pour éviter le chaos routier en fin de journée. Une décision qui illustre les défis liés aux intempéries pour les écoles.

La neige, synonyme de jeux pour les enfants, complique la vie des établissements scolaires. À Seraing, la direction de l'école communale Trixhes 3 a décidé de libérer les élèves dès 14 heures, bien avant la sortie habituelle. Objectif : éviter les difficultés de circulation en heure de pointe.

Christophe Neuman, directeur de l’établissement, explique : "Il y en a pour qui ça peut être compliqué, ils essayent de s'organiser. Certains ont covoituré. Je vais aller voir ce qui se passe avec les derniers."

À 16 heures, seuls trois élèves attendaient encore leurs parents à la garderie. Le directeur s’est chargé de joindre leurs familles pour s’assurer qu’ils soient récupérés rapidement.

Adaptation et solidarité face à la neige

Ce scénario n’est pas isolé. À Bruxelles, l'école Notre-Dame de la Paix a également dû s’adapter. Dès le matin, les retards se sont multipliés, tant pour les élèves que pour les enseignants, surpris par les routes enneigées.

Jean-Louis Vandenheede, directeur de cette école, raconte : "On va s'organiser, on prendra des classes, on regroupera des élèves et on trouvera une solution. Mais en général, les gens finiront par arriver, même un peu plus tard."

Pour les éducateurs, la journée a été marquée par des improvisations. Les récréations ont été écourtées pour limiter le froid, mais les enfants ont tout de même profité de la neige.

Madame Sophie, enseignante, témoigne : "On aimerait bien aller jouer dans la neige, donc on essaye de faire au mieux."

Entre panique et plaisirs d’hiver

Dans la cour, batailles de boules de neige et glissades étaient au programme, malgré quelques craintes. Anoir El Hakkouri, éducateur, précise : "Il y a plus d'excitation, plus d'accidents. Il faut bien faire attention à tous les enfants et vérifier que personne ne se blesse."

Cependant, tous n’ont pas pris le chemin de l’école. Une cinquantaine d’élèves sont restés à la maison, gardés par des parents inquiets ou désireux de ne pas braver la neige.

Jean-Louis Vandenheede ajoute : "C'est assez comique parce qu'on sent que les gens ne sont plus habitués à la neige. Certains parents paniquent et s'inquiètent."

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