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Cinq mois après les inondations dont les conséquences ont été particulièrement dévastatrices en province de Liège, Laura Iker, la bourgmestre d’Esneux faisait un état des lieux de la situation dans sa commune ce matin sur Bel RTL. Interrogée par Fabrice Grosfilley, elle a déclaré que parmi les plus de 2.000 personnes dont l'habitation a été touchée par la montée des eaux, 500 doivent être relogées car leur maison est considérée comme inhabitable. Certaines d'entre elles ne veulent cependant pas la quitter, même s'il n'y a plus de chauffage ou s'il y a des moisissures et champignons. "Dès lors, il y a tout un travail à faire pour expliquer à ces personnes qu'il n'est pas raisonnable de rester chez elles", a dit Laura Iker. "Au niveau de l'évacuation des déchets, on a tourné la page. En revanche, au niveau de la reconstruction, il reste beaucoup de choses à faire", a-t-elle encore rapporté.
La reconstruction prendra du temps. "L'aide de la Région et de la Province est efficace. Mais il y a un manque de main d'oeuvre lié à une demande exceptionnelle. Il est difficile de trouver électriciens, des chauffagistes, des personnes pour réparer les dégâts. La situation évolue mais lentement. En plus, il faut attendre que les murs sèchent", a décrit Laura Iker.
Par ailleurs, la bourgmestre a confirmé que deux grands campings devenus avec le temps des zones d'habitats permanents mais régulièrement inondas allaient disparaître et redevenir des zones vierges : "Il faut tirer la leçon des inondations. Deux grands camping du territoire d'Esneux devenus des zones d'habitats permanents doivent redevenir des zones vierges de toute habitation tel que c'était prévu normalement et tel qu'on avait déjà procédé avec le camping de Mery à la fin des années 80. On avait laissé faire parce qu'on se souciait d'où iraient vivre les habitants", a-t-elle expliqué.