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En plein confinement, des émeutes ont éclaté samedi après-midi à Anderlecht après la mort d'un jeune. Adil, 19 ans, a été tué à scooter alors qu'il tentait d'échapper à un contrôle de police vendredi soir. Dans la nuit de samedi à dimanche, des incidents ont encore eu lieu. Ce dimanche, la police n'a pas donné la moindre à chance à un quelconque rassemblement. D'après le chef de corps, il n'y a pas eu de violences constatées.
Lors d'un point presse, le chef de corps de la zone de police Bruxelles Midi a été interrogé sur un fait survenu samedi. Durant les émeutes, un combi de police vide a été complètement saccagé par des casseurs. Un individu est parvenu à dérober une arme dans le véhicule. Patrick Evenepoel s'est exprimé à ce sujet: "Actuellement, nous n'avons pas encore retrouvé l'auteur du vol de l'arme. Nous sommes occupés à faire l'enquête. On espère bien la retrouver, mais pour l'instant ce n'est pas le cas".
Le chef de corps reconnaît que cet événement "est toujours inquiétant". "Une arme qui est dans la nature, surtout une arme de police, c'est pas quelque chose qui nous rend fier, c'est sûr et certain, mais…", a confié Patrick Evenepoel.
Le représentant de la zone a ensuite donné plus de précisions sur l'arme en question. "C'est une arme de service classique, avec une sécurité dessus. Mais quelqu'un qui sait manipuler une arme sait enlever la sécurité. Ce n'est pas une arme spéciale, c'est une arme classique de service", a-t-il indiqué.
Patrick Evenepoel a tenu à expliquer le déroulement des faits. "C'est un véhicule de notre service trafic, qui finalement a été encerclé. Le chauffeur était seul à bord, parce que les gens qui occupaient le véhicule étaient sur le terrain. Il a été encerclé d'une vitesse incroyable. Vous avez sûrement pu le voir sur les films qui circulent. Avec une violence inouïe. Il a dû sauver sa propre vie pour quitter le véhicule. Et l'arme était à bord. Je ne peux pas lui reprocher de sauver sa vie", a conclu le chef de corps.