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L'équipe d'enquêteurs en charge des Tueurs du Brabant ne croit plus que l'ex-gendarme Christiaan Bonkoffsky est le "Géant", d'après plusieurs sources judiciaires.
RTL info a consulté certains éléments du dossier et il apparaît que le géant ne boitait pas. C’était pourtant un des indices qui confortait cette théorie car le gendarme d’Alost avait eu une blessure à la jambe durant la période des faits.
Malgré une ressemblance frappante, Christiaan Bonkoffsky n’est probablement pas le géant des tueurs du brabant. Parmi les indices qui laissaient croire le contraire, le fait que peu de temps avant les évènements, le gendarme d’Alost s’est blessé au pied, ce qui lui a valu une incapacité de travail.
Un incident qui pourrait correspondre à une caractéristique d’un des tueurs qui boitait. Mais d’après les éléments du dossier, ce n’est pas le géant qui clopinait mais un homme de petite taille, comme nous le confirme un ancien enquêteur.
Cela est confirmé par des éléments du dossier notamment via des témoignages récoltés au début de l’enquête.
Le 31 octobre 1985, 9 jours avant l'attaque d'Alost, un joggeur signale trois individus suspects à proximité du Delhaize: l'un d'entre eux est grand, un autre est petit et il boite. Le 8 novembre 1985, la veille de l'attaque d'Alost, un homme signale les agissements suspects d'un individu boitant, petit et noir de cheveux sur le parking du Delhaize d'Alost.
Pendant l’attaque d’Alost, le directeur adjoint du Delhaize a le géant devant lui. Dans son audition, il déclare que ce dernier parle un français sans accent, et qu’il ne boite pas. Et il identifie Michel L., lui aussi très ressemblant, c’est l’un des dirigeants d’un groupe d’extrême droite cité a de nombreuses reprises dans le dossier.
Quand au boiteux, les enquêteurs identifient un suspect... son surnom dans le milieu est: "le bancal".
Contacté, le parquet fédéral n'a pas souhaité faire de commentaire par rapport à la piste vraisemblablement erronée du gendarme Christian Bonkoffsky.