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Nous avons rencontré Séréna Fiore. Elle a repris une épicerie en octobre dernier. Alors qu’elle avait un contrat à durée indéterminée depuis 7 ans, elle a eu envie de changement et d’indépendance. "C'est un risque, parce que c'est un peu se lancer vers l'inconnu. On ne sait pas si ça va marcher ou si ça ne va pas marcher. Mais bon, j'ai pris mon courage à deux mains et j'ai essayé de tenter le coup", nous confie Séréna.
Le covid, justement, ça m'a permis de me lancer
Depuis ses 15 ans, Thomas travaille dans l’horeca. Il avait toujours rêvé d’avoir son propre restaurant. C’est finalement la crise du coronavirus qui lui a permis de mettre en place son projet. "Le covid, justement, ça m'a permis de me lancer. D'avoir énormément de temps en étant au chômage, de pouvoir penser à tout. Chercher les fournisseurs, chercher l'endroit, et alors pouvoir réaliser ce projet", nous explique Thomas André, aujourd'hui gérant d'un restaurant.
Deux explications selon le Syndicat neutre pour indépendants
En 2021, il y a eu 130.000 nouveaux indépendants en Belgique. C’est 6% de plus qu’en 2020. Un chiffre qui augmente chaque année. "Il y a deux explications à ça. 2020, les derniers trimestres, le confinement faisait qu'on ne lançait plus d'activité. Donc on relance en 2021 les projets qu'on a dû reporter en 2020. Et parallèlement à ça, 2021 c'est la croissance et c'est la relance économique avec un taux de croissance très élevé", indique Christophe Wambersie, secrétaire général du Syndicat neutre pour indépendants en Wallonie et à Bruxelles.
Le syndicat neutre pour indépendant constate que les 5 premières années sont cruciales. Environ 30 à 40% de petites entreprises cessent leur activité dans ce laps de temps.