Accueil Actu Régions Namur

Une trentaine de jeunes cagoulés sème le chaos à Gembloux pendant la nuit du Nouvel An: "Des faits intolérables"

La nuit du Nouvel An a été très agitée à Gembloux, en province de Namur. Une trentaine de jeunes cagoulés et vêtus de noir ont affronté la police. Les auteurs de ces faits n'ont pas été interceptés. Ils sont activement recherchés. 

À la suite d'un appel sur les réseaux sociaux, entre 20 et 30 individus cagoulés et vêtus de noir ont tiré des pétards et des feux d'artifice dans le centre de Gembloux la nuit du Nouvel An, visant notamment la police, a indiqué vendredi le parquet de Namur. Ils sont activement recherchés.

gembloux_copy

"Les auteurs de ces faits n'ont pas été interceptés immédiatement, mais ils ont pu être, pour la plupart d'entre eux, identifiés grâce à des photos et des vidéos qui ont circulé.", indique Benoît Dispa, le bourgmestre de Gembloux.

"Évidemment, ils seront poursuivis parce que si les faits sont sans conséquence gravissime, ils sont néanmoins intolérables. Je ne veux pas que Gembloux devienne le théâtre d'incivilités ou d'incidents comme on peut en connaître dans de grandes villes, par exemple. Ce sont des faits qui doivent être évidemment condamnés et je me réjouis que le parquet ait d'ores et déjà décidé de poursuivre les auteurs de ces faits.", poursuit-il. 

Un appel sur les réseaux sociaux 

L'appel a été publié sur les réseaux sociaux le 30 décembre par un individu qui n'a pas encore pu être identifié. Plusieurs personnes ont suivi le mouvement et se sont retrouvées dans le centre de Gembloux la nuit du 31 décembre au 1er janvier.  

Les individus ont fait usage de pétards et de feux d'artifice, dont certains seraient de fabrication artisanale. Un véhicule de police a notamment fait l'objet de tirs à son arrivée, tandis que des dispositifs avaient également été déployés sur la route afin de gêner la progression des services de police. Aucun agent n'a été blessé.  

Les individus masqués ont finalement pris la fuite. Une enquête est en cours pour tenter d'identifier et d'interpeller l'ensemble des suspects. Le parquet n'a pas précisé le nombre d'individus impliqués.

À lire aussi

Sélectionné pour vous