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L'insécurité sur l'aire de Froyennes inquiète: "Les passeurs sont prêts à tout", indique le bourgmestre de Tournai

Des coups de feu ce mardi soir sur l'aire d'autoroute de Froyennes, dans le Hainaut. Des policiers ont été pris pour cible par des passeurs de migrants, qui ont pris la fuite. Le bourgmestre de Tournai demande que le parking soit fermé durant la nuit. 
 

Les policiers en patrouille ont arrêté ce mardi soir un homme qui tentait d'ouvrir les portes d'un camion. Deux autres ont pris la fuite et le dernier a tiré un coup de feu vers les agents qui se sont mis à l'abri. L'individu a alors pris la fuite, menottes aux poignets. Il s'agit probablement de passeurs.

"La transmigration crée des problèmes", a indiqué à RTL info Paul-Olivier Delannois (PS), bourgmestre de Tournai. "Ce sont des personnes qui ne veulent pas s'intégrer en Belgique, qui veulent absolument aller en Angleterre. Et pour aller en Angleterre, il faut à un moment donné aller dans un camion, quelle que soit la façon de le faire, ce qui crée énormément de soucis."

L'aire de repos de Froyennes est utilisée la nuit par des passeurs qui font embarquer des transmigrants dans des camions. L'éclairage en a même été saboté.

Ces phénomènes qui inquiètent les chauffeurs poids lourds qui s'arrêtent sur cette aire. C'est le cas de Michel. "Ce n'est pas très sécurisant", confie-t-il à notre caméra. "J'essaie souvent de m'arrêter où il y a de l'éclairage et possibilité avec pas trop de camions..."

"Ce sont des ordures"

Le bourgmestre de Tournai souhaite la fermeture la nuit du parking de l'aire d'autoroute de Froyennes vers la France. Il regrette le manque de volonté politique. "On parle bien de passeurs qui sont des ordures", se désole Paul-Olivier Delannois. "Les passeurs sont des gens qui font un profit assez gigantesque sur le dos de ces malheureux, parce que les transmigrants sont des malheureux." Selon le bourgmestre, "ces personnes qui font un bénéfice dingue sont prêtes à tout."

L'homme qui s'est enfui avec les menottes n'a pas été retrouvé par la police fédérale, malgré les chiens pisteurs.

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