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Une quarantaine d'agents affiliés au syndicat de police VSOA, pendant flamand du SLFP, se sont mobilisés lundi matin devant le tribunal correctionnel de Tongres alors que s'y déroule le procès d'un individu qui avait agressé une policière de la zone de police locale de Bilzen-Hoeselt-Riemst en 2021.
L'auteur de l'agression, trentenaire, avait déjà été condamné à plusieurs reprises pour des violences, principalement à l'encontre de femmes.
Selon le syndicaliste Joeri Hendriks, les violences commises envers les policiers et autres membres des services de secours ont beaucoup augmenté ces derniers temps. "Les gens ont moins de respect et acceptent de moins en moins de choses de notre part. Nous constatons une augmentation du nombre de cas de violence. Nous le constatons dans le nombre de formulaires d'assistance que nous recevons de nos membres", a réagi M. Hendriks. "C'est une sorte de facteur de stress que nous devons ajouter."
Au cours de l'action, le syndicat a insisté sur le fait qu'il souhaitait que la justice inflige la peine maximale aux auteurs de violence à l'encontre d'agents de police et d'autres travailleurs des services de secours.
Selon le syndicaliste, les responsables politiques doivent, eux aussi, se positionner. "Ils doivent tenir les promesses qu'ils ont faites. Que la peine maximale soit inscrite dans le Code, mais surtout qu'ils examinent le statut de la police. Au fil des années, nous avons remarqué qu'ils rognaient ce statut, ce qui a pour effet de réduire le nombre de candidats."
