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À quelques semaines des élections communales, la plate-forme Brussels Industries Synergy réclame des actions pour faire de Bruxelles "un moteur de croissance économique". Les recommandations portent principalement sur des réductions de taxes, des permis plus souples, des investissements dans les infrastructures et un meilleur fonctionnement du marché du travail.
Agoria (technologie), Embuild.brussels (construction), essenscia brussels (chimie & sciences de la vie), Federgon (services RH) et Fevia (alimentation) plaident en premier lieu pour une "paix fiscale", soit "aucune nouvelle taxe, tant au niveau communal qu'intercommunal, afin d'éviter le départ des entreprises vers les communes limitrophes d'autres régions qui proposent des régimes fiscaux beaucoup plus favorables".
Pour que les communes puissent jouer un rôle de "catalyseur" du développement économique, les fédérations demandent des procédures administratives plus rapides, notamment concernant les permis, ainsi que davantage de médiation avec les riverains.
Brussels Industries Synergy appelle encore à l'intégration du concept de 'smart cities' à l'ensemble des communes et à une optimalisation des interactions entre les différents niveaux en matière d'emploi et de formation, ainsi qu'avec les opérateurs privés.
Enfin, ces différentes actions "ne peuvent être viables sans prendre en compte le volet de la sécurité et salubrité publiques", conclut-on.
Les cinq fédérations sectorielles de la plate-forme avaient pour la première fois uni leurs forces à la veille du scrutin régional du 9 juin. Elles revendiquent ensemble une valeur ajoutée économique équivalente à 85.000 emplois à temps plein.
