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Libération d'Olivier Vandecasteele: les 3 prisonniers également échangés contre Assadollah Assadi sont arrivés en Belgique

Les trois prisonniers européens détenus par l'Iran et libérés vendredi après une médiation de la Belgique ont atterri samedi matin, peu avant 2h45, à l'aéroport militaire de Melsbroek, a constaté sur place l'agence Belga. Ils ont été accueillis par la ministre des Affaires étrangères Hadja Lahbib.

Deux des prisonniers libérés sont de double nationalité austro-irannienne. Ils étaient "injustement détenus", respectivement depuis janvier 2016 et janvier 2019, selon les explications vendredi du Premier ministre Alexander De Croo.    

Le gouvernement autrichien a indiqué qu'il s'agissait de Massoud Mossaheb, âgé de 76 ans, arrêté en janvier 2019 et condamné à 10 ans de prison en 2020 pour espionnage, et de l'homme d'affaires Kamran Ghaderi, arrêté en janvier 2016 et également condamné à 10 ans de prison pour espionnage.  

Le troisième ex-otage est danois. Il a été arrêté par l'Iran en novembre 2022 en marge des rassemblements pour les droits des femmes. Copenhague n'a pas diffusé d'informations sur son identité.    

La Belgique a organisé leur évacuation via le sultanat d'Oman, d'où, après avoir passé les examens médicaux d'usage, ils ont été emmenés jusqu'à Melsbroek dans un avion médicalisé.  

"Selon nos informations, c'est la première fois qu'un État membre de l'Union européenne libère d'Iran des ressortissants d'autres États membres", avaient indiqué vendredi des sources gouvernementales belges, en se réjouissant de la libération.  

Cette libération constitue le deuxième volet-surprise de l'opération 'Blackstone', "directement lié" à celle du travailleur humanitaire belge Olivier Vandecasteele vendredi passé contre le diplomate iranien condamné pour terrorisme Assadollah Assadi. L'opération est désormais terminée, "même si nous continuerons à nous engager dans un contexte international pour libérer d'autres Européens".  

Après les quatre libérations de ces sept derniers jours, 22 ressortissants de l'Union européenne croupissent toujours dans les prisons d'Iran, qui pratique la diplomatie des otages depuis plusieurs dizaines d'années.

 

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