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Le politologue Pascal Delwitte de l'ULB donne son éclairage sur l'importance de la montée de l'extrême droite et ses conséquences politiques en Europe, en particulier aux Pays-Bas et en Belgique.
À la suite des récentes élections aux Pays-Bas, où l'extrême droite menée par Geert Wilders est arrivée en tête, le politologue Pascal Delwitte de l'ULB souligne que le parti de Wilders était difficilement contournable. Il explique : "Il était très difficile de le contourner parce que c'était compliqué d'évacuer le premier parti et parce qu'il n'y avait pas vraiment d'alternative". Delwitte met également en évidence les défis d'une possible coalition sans la présence du PVV.
Pression sur la N-VA
Lorsqu'interrogé sur les parallèles avec la situation politique en Belgique, Delwitte évoque le possible impact de Vlaams Belang en Flandre, affirmant : "C'est clair que ça va générer une pression supplémentaire sur les épaules des partis démocratiques flamands". Il précise également que cette dynamique pourrait affecter le gouvernement flamand.
Le contexte fédéral et les enjeux européens
Delwitte clarifie la situation politique au niveau fédéral, en soulignant l'improbabilité d'une coalition avec un parti d'extrême droite en raison de la composition linguistique nécessaire. En suite, une déclaration de Geert Wilders sur l'asile et les règles européennes est évoquée. Delwitte, commentant cette déclaration, souligne la complexité des propositions d'un gouvernement visant à contourner certaines règles européennes.
En conclusion, Delwitte souligne l'écart entre les annonces politiques et leur mise en œuvre : "Il y a souvent loin de la coupe aux lèvres entre les annonces et ce qu'on peut faire en réalité".
Il invite à suivre de près l'évolution de ces questions dans les semaines à venir.
