Accueil Actu Monde International

Le chef de la diplomatie américaine exhorte les acteurs du conflit au Moyen-Orient à éviter "l'escalade": "Il faut calmer les tensions"

Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a exhorté lundi tous les acteurs au Moyen-Orient à éviter "l'escalade", a fait savoir son porte-parole, sur fond de craintes d'une attaque imminente de l'Iran contre Israël après l'assassinat du chef du Hamas à Téhéran.

"Il est important que toutes les parties fassent le nécessaire au cours des prochains jours pour éviter l'escalade et calmer les tensions", a déclaré à la presse le porte-parole du département d'Etat Matthew Miller.

Antony Blinken s'est entretenu lundi avec le Premier ministre du Qatar et le ministre des Affaires étrangères de l'Egypte, deux pays fortement impliqués dans les négociations entre Israël et le Hamas, quelques jours après l'assassinat d'Ismaïl Haniyeh, le chef du mouvement palestinien, dans une attaque imputée à Israël, le 31 juillet à Téhéran. Une éventuelle riposte de l'Iran ne servirait pas "les intérêts du peuple iranien ou de la région dans son ensemble", a estimé Matthew Miller.

"Le message que nous envoyons constamment est le suivant: ne le faîtes pas. Vous n'avez pas besoin de le faire, cela ne sert à rien et ne fait que mettre toute la région en danger", a déclaré M. Miller. 

Le 1er avril, une frappe attribuée à Israël avait visé le consulat iranien à Damas, tuant notamment de hauts gradés de la République islamique. Téhéran avait riposté le 13 avril en menant une attaque directe sans précédent contre Israël. "A chaque fois qu'il y a un cycle d'escalade, il y a un risque que les parties fassent des erreurs de calcul, qu'elles prennent des mesures qui échappent à leur contrôle ou qui ont des conséquences non voulues", a insisté Matthew Miller.

Les manoeuvres diplomatiques se sont intensifiées lundi pour tenter d'éviter une escalade militaire au Moyen-Orient entre l'Iran et ses alliés d'une part et Israël de l'autre, à l'heure où de nombreux pays appellent leurs ressortissants à quitter le Liban.

À lire aussi

Sélectionné pour vous