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Hachem Safieddine, probable futur chef du Hezbollah, injoignable depuis "de violents raids israéliens"

Un responsable du Hezbollah affirme que le contact avec le haut dirigeant Safieddine a été "perdu" depuis un raid israélien vendredi.
 

De nouvelles frappes israéliennes ont secoué la banlieue sud de Beyrouth après des raids nocturnes, selon l'agence de presse libanaise ANI. 
L'armée israélienne, qui a lancé le 23 septembre des bombardements massifs principalement contre les fiefs du Hezbollah dans l'est et le sud du Liban ainsi que dans la banlieue au Liban, a appelé les habitants à évacuer certains secteurs.

Dans la matinée, des flammes s'échappaient d'immeubles touchés, dont certains effondrés dans la banlieue sud, où des habitants venaient à la hâte rassembler quelques affaires, a constaté un journaliste sur place.

L'armée a aussi indiqué avoir bombardé dans la nuit des combattants du Hezbollah "à l'intérieur d'une mosquée" dans le sud du Liban. 
Selon le Hamas, un de ses commandants et de trois membres de sa famille ont été tués dans une frappe israélienne sur un camp de réfugiés palestiniens près de Tripoli dans le nord du Liban, la première dans cette région depuis un an.

Contact "perdu" 


La veille, l'armée israélienne a pilonné la banlieue sud de la capitale, visant, selon le site d'information israélien Ynet, Hachem Safieddine, potentiel successeur à la tête du mouvement de Hassan Nasrallah, tué le 27 septembre dans un raid israélien sur ce secteur.  

Un responsable du Hezbollah affirme que le contact avec le haut dirigeant Safieddine a été "perdu" depuis un raid israélien vendredi. Une source déclare que "le contact avec Sayyed Safieddine a été perdu depuis les violents raids contre la banlieue" dans la nuit de jeudi à vendredi. "Nous ne savons pas s'il était présent à l'endroit visé par les raids, ni qui était présent avec lui", a-t-il ajouté, sous couvert d'anonymat.
 

 

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